Nous sommes des botanistes amateurs.
Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire
Catherine nous a fait un compte-rendu exhaustif du tremblement de terre qui a secoué la région le 11 juin 1909.
Les villes et les villages les plus durement touchés se situent dans un rayon de vingt à trente kilomètres autour de Lambesc qui, situé au coeur de l’épicentre, a donné son nom à cette catastrophe. Les habitations construites à flanc de coteaux ont plus souffert en général que celles établies en terrain plat. C'est le cas, en particulier, de Rognes et de Vernègues. Avant le séisme, Vernègues ressemble à beaucoup d'autres villages provençaux, construit au bout d'un promontoire sur lequel se dresse l'imposant château seigneurial, il domine son territoire. Assez éloigné des sentiers battus, le village est relativement pauvre et beaucoup de maisons sont inhabitées.
Le château est presque entièrement détruit et plus de mille mètres cubes de rocher sont éparpillés dans les ruines. Placé dans l'épicentre du cataclysme, le village a terriblement souffert et les autorités l'ont déclaré inhabitable. Les gens vont alors habiter dans des baraquements en bois offerts grâce à la générosité de souscripteurs par le Journal « Le petit Marseillais ». Ils y resteront en attendant la construction d'un nouveau Vernègues, (terminé en 1911). Beaucoup quitteront définitivement les lieux et apposeront une croix dans leur mémoire pour oublier plus vite.
De nos jours, on ne ressent plus vraiment la violence de ce cataclysme lorsque l'on
visite le Vieux Vernègues, la végétation ayant repris ses droits sur ce lieu, voilant au
visiteur la véritable signification de ce champ de pierres et de murs torturés.
Aujourd'hui le visiteur pense plus à un site pittoresque qu'à une catastrophe
humaine.
Extrait du texte présenté sur le panneau d'affichage du site du Vieux Vernègues
De tous les érables, l’érable de Montpellier est le plus facile à reconnaître grâce à ses feuilles trilobées. Il n’y a que trois nervures principales émanant de la base du limbe, chacune correspondant à l’un des lobes. L'érable de Montpellier fleurit d'avril à mai et l’éclosion des fleurs précède de peu l’apparition des feuilles. Les bourgeons floraux sont bicolores, formés d'écailles vertes à extrémités brunes.
Les fleurs, longuement pédicellées, sont pendantes, groupées en bouquets touffus.
Les fruits sont des disamares à corps ventru et dur comme le sont aussi celles de l’érable duret (Acer opalus). Les deux ailes forment toujours un angle aigu.
Arbres et Arbrisseaux de la garrigue : Maurice Reille
Ce sous-arbrisseau, à feuillage caduc, est fréquemment planté et subspontané dans le Midi. Il fleurit en avril-mai. Les feuilles sont composées. Il y a une foliole terminale et trois ou quatre paires de folioles latérales, en forme de coin à la base. Les stipules sont très petites et membraneuses.
Les fleurs jaunes sont réunies par deux ou trois, en grappes pédonculées, nées sur le rameau de l'année. Elles se distinguent de celles de "Coronilla glauca" par l'espace libre qui existe entre le pétale supérieur (l'étendard) et les autres pétales (ailes et carène).
Le fruit est une gousse noirâtre à maturité, longue de cinq à six centimètres, composée d'articles qui se séparent transversalement (gousse lomentacée).
Arbres et Arbrisseaux de la garrigue : Maurice Reille
dictionnaire visuel de botanique de Maurice Reille
La fleur est sur un pédoncule, 3 sépales et 3 pétales
Nous avions constaté, lors de notre balade à Saint-Saturnin-Lèz-Apt que le salsifis à feuilles de poireau (Tragopogon porrifolius) était en avance, nous en avons retrouvé lors de cette balade.
La floraison survient en avril. Elle confère à l’arbuste une agréable odeur de lys qui attire les insectes, agents de la pollinisation.
Le buis est une espèce monoïque chez laquelle une fleur femelle occupe toujours le centre d’une couronne de fleurs mâles dont chacune a quatre étamines. Ces groupes de fleurs, petites et verdâtres, sans pétales, apparaissent à l’aisselle des feuilles. Les fleurs femelles évoluent après fécondation en une petite urne à trois cornes (les restes des styles de la fleur), d’abord charnue et verte. À maturité, le fruit sec est une capsule qui s’ouvre en trois valves dont chacune contient deux graines noires et luisantes.
Arbres et Arbrisseaux de la garrigue : Maurice Reille
Rubia tinctorum
Nous connaissons mieux sa "cousine" ; la garance voyageuse (Rubia peregrina) Cette tige de l’année provient d’un bourgeon situé sur une tige souterraine , horizontale, appelée rhizome. Les feuilles sont en apparence disposées par 4 ou 6 sur la tige au niveau des nœuds, formant un verticille (en fait, il s’agit de feuilles et de stipules, nous précise Gaston Bonnier dans sa grande flore illustrée). Elles sont munies de petits aiguillons crochus sur leur bord. On trouve la garance des teinturiers à l’état subspontané, reliquat de cultures de production de colorant rouge pour les teinturiers, cultures présentes dans le sud de la France jusqu’à la fin du XIXè siècle. En effet après 1868, année de synthèse de l’alizarine, une des principales molécules du rouge, les cultures ont été progressivement abandonnées.
https://couleursenherbe.fr/la-garance-des-teinturiers-rubia-tinctorum/