Si vous aimez la beauté au naturel, voici trois fleurs de printemps, connues pour leurs belles qualités cosmétiques et avec lesquelles vous pouvez réaliser un superbe macérat huileux pour le corps :
La pâquerette d’abord, apaisante en cas de chutes, de contusions ou de douleurs, grâce à ses composés polyacétyléniques, assez semblables à ceux de l’arnica, et surtout très douée pour raffermir la peau car riche en tanins astringents … partout où le corps a besoin de l’être !
Les fleurs du forsythia cet arbuste qui nous vient de Chine et qui illumine les jardins aux premiers signes du printemps, ont elles aussi de très jolies propriétés car riches en forsythine, en acide caféïque, en flavonoïdes, en rutine pour ne citer que quelques uns de ses constituants. Non seulement elles calment rugosités, rougeurs, dartres et sensations de tiraillement, mais en plus elles stimulent la circulation et la régénération cutanée. Que demander de plus !
La violette qui fait partie des fleurs pectorales, antitussive et adoucissante des voies respiratoires, est aussi une grande amie de la peau. Elle permet de préparer une huile de soin délicate, qui offre ses vertus adoucissantes et protectrices à toutes les peaux très sèches qui demandent à retrouver du confort.
On peut donc réunir les qualités de ces 3 fleurs et se composer ainsi un véritable bouquet de printemps à offrir à sa peau ! Comment procéder :
Récoltez donc un peu de chaque fleur et laissez sécher 24 heures pour les fleurs de forsythia, fragiles et délicates et qui ont besoin de bien faner, et une petite journée pour les autres.
Placez-les toutes dans un bocal de verre et recouvrez-les d’une belle huile végétale bio, choisie selon votre peau et votre budget : sésame, pépins de raisin, légère, sans odeur et bourrée de vitamine E, olive, amande, argan ou encore un mélange sésame/tournesol. Sous l’effet du soleil, seules les huiles bio et de première pression à froid se comportent bien et «tiennent »; les autres déjà malmenées par les traitements d’extraction chimique s’effondrent souvent.
Laissez macérer pendant 21 jours, à la lumière et si possible quelques heures par jour au soleil. En cas de soleil trop ardent, on déplace sa préparation ou on pose un tissu de protection...! et on pense à ouvrir le couvercle régulièrement pour laisser sortir l’eau résiduelle.
Au bout de 4-5 semaines, votre huile précieuse est prête. Filtrez-la, conditionnez-la en flacons teintés et étiquetez.
Conservez à l’abri de la lumière et du soleil.