Le Luberon est la région de France où les bories sont les plus nombreuses, les plus diverses et les plus spectaculaires !
En Provence, « borie » signifie « masure, cahute » les paysans parlaient de « cabanes » dans le pays d’Apt ou de Gordes ou « cabanon pointu » région de Forcalquier. Les matériaux utilisés étaient ceux trouvés sur place, édifiés sans mortier, calcaire blanc ou gris, texture fine mais très dure sur les monts de Vaucluse, (Villars, Saint Saturnin) ou molasse, calcaire gréseux jaunâtre, pierre résistante mais facile à travailler, elle forme les plateaux des Claparèdes (Bonnieux, Buoux), des Courennes (Viens, Saint Martin) et de Gordes. La molasse ou « pierre du midi est encore exploitée dans les carrières d’Oppède et de Ménerbes.
La taille des pierres varie de 15 cm à 1 m, il y a une grande diversité de formes, de volumes, de taille et de plans. Les champs étaient encombrés de pierres, il y avait nécessité d’épierrer pour agrandir l’espace cultivable, il était plus intéressant de construire des murs ou des cabanes utiles comme abris sur les terres éloignées de la ferme. Pour y mettre outils, produits de récoltes, ruches, bois de chauffage, âne, mulet et si besoin y dormir plutôt que d’en faire des tas ! C’est une annexe de la ferme ou une habitation saisonnière remplacée plus tard par le « cabanon des collines »
Ce qui frappe c’est la qualité de l’ouvrage, la patience du paysan provençal qui réalisait cette œuvre d’art, certaines bories témoignent d’une technique parfaitement calculée. Le temps de travail ne comptait pas pour ces paysans que l’on a souvent considérés comme « faignants » joueurs de boules et buveurs de pastis ! Dans le passé on a porté peu d’attention à ces constructions jusqu’en 1960 ou deux études ont été publiées, mais il manquait beaucoup de références ethno-historiques et archéologiques.
Le recensement complet, la typologie, l’étude des évènements historiques en rapport avec la mise en valeur du sol, le recueil des témoignages sont en cours.
Le cèdre de l'Atlas
N’ayant pas réussi à me décider entre les photos de Guy, j’ai finalement opté pour un montage. Françoise A. a donné une légère tape sur la branche, et une "pluie" d’écailles de cônes est alors tombée de l'arbre.
Les Brins d'Herbe cherchent les "roses" à terre, afin de faire des décorations de Noël, les écailles sont aussi recherchées ...
Petit rappel : Les cônes du Cèdre de l'Atlas sont dressés sur les branches et se désarticulent à maturité. On ne trouve au sol que les écailles (celles-ci ayant un côté velouté face ventrale et de l'autre côté deux graines ailées) et le sommet du cône, qui fait penser à une rose.
Pour la majorité d’entre nous, les lichens étaient une véritable découverte












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