mardi 29 octobre 2024

Atelier vannerie Lundi 28 octobre 2024 à Grambois

 Lundi, rendez-vous pour  un atelier vannerie pour apprendre le plus ancien et le plus cosmopolite des points de vannerie.

En témoignent les différents noms qu’on lui donne : 
La tresse spiralée,
le point Burkinabé
La tresse méditerranéenne 
Le point néolithique
La tresse à trois brins
Pour commencer par le plus simple, vous pourrez y ranger des fruits, de l’ail, de l’oignon et plus …
Ce point est très proche de celui utilisé pour le fameux panier ajouré périgourdin ; le bouyricou qui est plus complexe techniquement.












Merci à tous, à Hélène pour les démonstrations.. à Geneviève et Toshie pour les photos

mercredi 23 octobre 2024

Séjour épine-vinette à Maljasset - du Lundi 21 au Mercredi 23 Octobre 2024

 Nous sommes des botanistes amateurs. 

Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles,  dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

Depuis plusieurs années, des mini-séjours sont organisés pour cueillir l'épine-vinette, soit à Névache, dans la vallée de la Clarée  (2 séjours, en 2019 et 2023),
soit à Maljasset, dans la vallée de l'Ubaye (5 séjours, en 2015, 2016, 2017, 2020  ... et 2024


                      Épine – Vinette                       

Berberis vulgaris

BERBÉRIDACÉES



Berberis désignait en arabe le fruit de l’épine vinette. Curiosité botanique, simple précieux, hôte détesté d’un redoutable parasite des céréales, l’épine-vinette commune ou Vinetier (saveur ou couleur des fruits ?) allie charme et malice.

C’est un arbrisseau de moins de trois mètres, très épineux ; les épines, lisses et acérées, sont divisées ordinairement en 3 branches (de 1 à 7) plus le milieu est sec, plus il y a d’épines. Ce sont des feuilles modifiées : cultivée en atmosphère sèche, l’épine vinette porte des épines à 3 branches ; en atmosphère très humide, elle développe à leur place des feuilles dont le limbe se rapproche d’autant plus de la normale que la teneur en eau est plus forte.



Les feuilles, caduques, alternes ou disposées en bouquets alternes à l’aisselle des épines, obovales ou oblongues, plus ou moins rétrécies en pétiole à la base, bordées de dents très fines et raides, subépineuses, nervures latérales en réseau saillant.


Fleurs jaunes, petites, en grappes pendantes de 3 à 6 cm, dépassant les feuilles, 6 sépales colorés, caducs, 6 pétales séparés concaves, portant chacun 2 nectaires à la base, 6 étamines, ovaire libre surmonté d’un stigmate. Les fleurs présentent un phénomène très curieux : à peine frôlé de la pointe d’un brin de paille, le filet de l’étamine se contracte brusquement et vient appliquer l’anthère (sac à pollen) sur le bord du stigmate. La moindre visite d’un insecte assure donc la pollinisation.

Les fruits, charnus, baies oblongues contenant 2 graines brunes riches en huile, allongées, rouge vif à maturité.

Floraison en mai /juin ; fruits de septembre à octobre.




Elle préfère les sols calcaires, aime les pentes sèches buissonneuses bien exposées, jusqu’à 1900m,  rare dans les sols siliceux. Commune en France, elle n’existe pas en Corse ou elle est remplacée par l’épine vinette de l’Etna (Berberis aetnensis ) On la rencontre en Europe de  la Scandinavie au centre de l’Espagne, à l’Italie, la Grèce et le Caucase .

La plante, est l’hôte occasionnel d’un champignon inférieur, responsable de la rouille du blé, le Puccinia graminis  dont les 3 phases se passent successivement sur le blé, sur le sol et sur l’épine –vinette. La présence du parasite sur la face inférieure des feuilles se manifeste, en mai/juin par des tâches pustuleuses d’un jaune orangé, amas de mycélium que le vent véhicule sur les graminées dont le blé. Les paysans, bien avant les révélations du microscope, avaient pressenti la responsabilité de l’épine-vinette dans la rouille du blé, infection si ravageuse que, dans maintes contrées, on a pratiquement exterminé l’épine-vinette, faisant payer à un innocent les méfaits du criminel insaisissable. 


USAGES

Propriétés médicinales

La médecine par les plantes utilise principalement l’écorce interne de la racine ou les tiges de l’épine vinette. L’automne est la meilleure saison pour la récolter, on les fait sécher dans un lieu bien aéré. La décoction de 10-40gr d’écorce interne par litre d’eau (3 tasses par jour loin des repas ; gout amer) a des propriétés gastro toniques, cholagogues, légèrement purgatives, fébrifuges et diurétiques ; on lui suppose de plus aujourd’hui, des effets bactéricides. C’est à deux alcaloïdes, la berbérine et l’oxyacanthine qu’elle doit ses propriétés.


 Les baies, à maturité, seront déposés en couche mince dans un lieu sec où elles perdront leur eau ; elles conservent leur couleur et leurs propriétés mais il faut les tenir à l’abri de l’air dans des bocaux ou des boites bien fermées.

Les baies ont des vertus médicinales non négligeables. Très acides avant leur maturité, les fruits mûrs en infusion (30-60gr de baies fraîches ou sèches par litre d’eau) à sucrer au miel ou la limonade préparée avec leur suc frais allongé d’eau sont des boissons rafraîchissantes et diurétiques utiles dans les maladies fébriles et surtout dans la dysenterie. Elles sont d’usage courant en Europe centrale.


Les feuilles, cueillies à l’époque de la floraison, se sèchent sans peine, leur goût rappelle celui de l’oseille, elles ont des propriétés voisines de celles des baies. Utiles pour la diarrhée, leur décoction    est surtout indiquée en usage externe, en gargarismes dans les angines, les inflammations buccales. Ces feuilles contiennent de l’acide oxalique, elles sont à déconseiller à ceux qui souffrent de troubles rénaux.


Alimentaires

Les baies de corail aigrelet du Vinetier, qu’il faut aller cueillir à leur parfaite maturité, en octobre ou mieux après les premières gelées, font d’exquises gelées et confitures. La récolte, fut-elle sanglante est moins pénible que l’épépinage conseillé par les rares ouvrages culinaires qui parlent de l’épine-vinette. On évitera cette tâche fastidieuse en faisant crever les fruits entiers dans de l’eau à niveau puis en les passant au moulin à légumes grille fine. On cuit le jus  obtenu avec son poids de sucre. On peut y ajouter des pommes pour lui donner de la consistance et l’adoucir. Peu épaissi, le suc fait un sirop que l’on peut garder en bouteille, c’est une boisson délicieuse et très désaltérante. Les grappes entières, confites au sucre, sont une confiserie délicate et de belle apparence.

Avant maturité, les baies acides, mises au vinaigre blanc avec estragon, petits oignons, etc., donnent un condiment utilisable comme des câpres.

On prépare un excellent hydromel en faisant fermenter le mélange suivant : 30l d’eau, 1 livre de baies contuses, miel en quantité suffisante.

Plus oubliée de nos jours à l’office qu’ à l’officine, l’épine-vinette était cultivée en quelques régions pour ses fruits. Les pieds âgés donnent parfois des fruits sans pépins (parthénocarpie). On en récoltait jadis des quantités à Chanceaux, près de Dijon, on en faisait une spécialité : des pastilles à l’épine-vinette.

Les baies   acidulées sont riches en vitamine C et en fer, elles sont très utilisées en cuisine en Iran et en Afghanistan ou elle sont cultivées en montagne. 



Bois

D’un beau jaune dans la jeunesse, tardivement verdâtre ou brunâtre, le bois du Vinetier, assez lourd, dur, homogène, pourrait servir en marqueterie aux ouvrages tournés, s’il atteignait des dimensions suffisantes. Mais il n’a pas été souvent employé, tout au plus a-t-il été mêlé à ces « bourrées d’épines » que l’on brûlait dans le four à pain. Les tiges séchées servent aux paysans à boucher les trous des haies.


Usage tinctorial

L’écorce et surtout la racine de l’épine-vinette contiennent de la berbérine, base tinctoriale jadis recherchée, qui communique, sans apprêt, un beau jaune pur et brillant à la laine, la soie, le coton, le cuir, le bois. Le suc des baies, avec addition d’alun, donne un très beau rouge.  


Toxicité

Tout est toxique dans la plante interdite aux femmes enceintes, sauf la baie lorsqu’elle est mûre                                                                   


Texte d’après Pierre Lieutaghi : Le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux



La route qui mène de Saint-Paul-sur-Ubaye à Maljasset longe par moments l'Ubaye, Nous sommes déjà venus, nous connaissons le paysage à l'automne, mais nous ne pouvons nous empêcher d'admirer encore et encore les couleurs allant du vert au doré, du doré au mordoré ... 




 Paysage de mélèzes -  Larix decidua, dont le feuillage change de couleur avant de tomber (conifère à feuilles caduques), et les saules marsault - Salix caprea. 


Nous sommes impatients de commencer la cueillette, ce que nous faisons en attendant que toutes les voitures arrivent.





Nous continuons la cueillette l'après-midi, avant d'aller nous installer au gite.


Certains beaux buissons d'épine-vinettes étaient encerclés par des genévriers, véritable barrière défensive ... 


Nous nous dirigeons vers le gite, situé au milieu du hameau de Maljasset. Il s'agit du Gîte auberge de la Cure Longeron. Ils étaient normalement fermés en cette période de l'année, mais Jeannine, de passage au hameau quelques mois auparavant, avait demandé s'ils pouvaient quand même nous accueillir pour deux nuits. Notre nombre de 24 personnes les a convaincus... pour notre grand plaisir!
Le gite a été transformé durant la période COVID, proposant désormais des chambres au lieu de dortoirs, et un salon destiné à tous... sans oublier la vue superbe depuis certaines fenêtres...




 






Séance "triage", chacun sa méthode;
 La tâche est relativement longue, mais avec les bavardages, 
nous ne voyons pas le temps passer




Repas copieux et très bon le soir :
Potage, filet mignon, purée, fromage, salade, bananes flambées au rhum
 
Superbe paysage depuis notre gite


Les épilobes
Comme pour le laurier-rose, les fruits renferment des graines entourées de poils qui se disséminent par le vent une fois le fruit arrivé à maturité.


Mardi : départ à 9h30 à pied vers le bout de la route ... la Combe Brémont.
Nous reconnaissons au passage les sorbiers des oiseleurs - Sorbus aucuparia 


 Nous passons devant, et nous arrêtons pour visiter
l'église Saint-Antoine du désert

Commune aux trois hameaux du vallon de Maurin : la Barge, Maljasset et Combe-Brémont,  elle paraît avoir été bâtie initialement au 13ème siècle.
Une avalanche emporta ses parties hautes, comme le relate l'inscription du tympan : 1531 lo 14 de février, svalancba la gleiso (le 14 février l'église a été "avalanchée".
Elles furent reconstruites sensiblement à l'identique. Elle est dédiée à saint Antoine. La Vierge Marie et un saint local, Flamain, y sont également honorés. Une chapelle des pénitents la jouxte. Au mur Nord de la nef, un morceau de fresque (15° siècle) est le souvenir d'une grande repésentation de la Passion. Sur un tableau de 1654, une très belle Vierge au Rosaire, au pied de laquelle des saints intercèdent pour les âmes du Purgatoire, que des anges rafraîchissent en leur versant de l'eau. En chapelet, les petites scènes des quinze mystères mariaux.
Retranscription du panneau "Vallée de l'Ubaye, un patrimoine à découvrir"




Arrivés à la Combe-Brémont, Hélène nous donne le programme de la journée ; quartier libre, rendez-vous au gite à 17 heures au plus tard. 





Arrêt en cours de route pour observer cette très jolie araignée, 
Eresus moravicus



Départ commun en file indienne, puis nous nous dispersons par petits groupes, balade pour commencer ou cueillette sans tarder...
 Nous nous retrouvons à quelques-uns pour le pique-nique, apporté par les uns, commandé au gite par les autres ...
Superbe journée à la douce chaleur automnale, 
 au milieu de cet écrin de paysages apaisants ....





Des épine-vinettes, des mélèzes, mais pas que ... 

Des "chapeaux" divers et variés, à découvrir en suivant le lien vers l'article de Marie-Thérèse : 



Sur le retour vers le gite, Michèle est malheureusement tombée, Hélène a repris son rôle d'infirmière, Elise a fourni quelques pansements, Marie Paule a examiné Michèle. Celle-ci ne pouvant conduire, l'entr'aide Brin d'herbe a à nouveau fonctionné, Isabelle s'est proposé de conduire sa voiture, Francine conduisant la voiture d'Isabelle... 

Au final, Michèle a une côte cassée.. Nous lui souhaitons bon courage pour les quelques semaines à venir, et un bon rétablissement, en espérant la revoir bientôt  lors de nos ateliers ou de nos balades.


Le triage fut moins intense le second soir :

Repas toujours aussi bon : potage, poulet à la provençale, polenta et haricots verts, fromage et salade du jardin, tiramisu



Mercredi matin, plusieurs sont partis sitôt les bagages dans la voiture, les autres ont fait une balade jusqu'à la carrière de marbre vert





LE MARBRE VERT DE MAURIN

Qu'est-ce que le marbre? Au sens géologique du terme, il s'agit d'un calcaire qui a été métamorphosé; Pour les sculpteurs et architectes, le marbre est une roche carbonatée très dure acceptant bien le poli. Le mot marbre est utilisé en fait pour toute roche ornementale rendant un beau poli. 
En Ubaye, l'histoire du marbre commence au XIXème siècle, à plus de mille mètres d'altitude, entre le Queyras et l'Ubaye, autour d'un marbre vert similaire à celui des carrières italiennes de la vallée d'Aoste, exploitées depuis l'Antiquité. 
La vallée du Maurin, qui a centralisé l'activité marbrière, donnant l'appellation générale de "vert Maurin". Ce marbre vert correspond à une ophicalcite, une brèche tectonique composée majoritairement de serpentinite (qui donne ce vert sombre recherché) à ciment de calcite.




À partir des années 1830, des « explo-rateurs-marbriers » découvrent des veines intéressantes de roche verte dans la haute vallée de l'Ubaye. Ils propageront la notoriété de ce matériau encore inconnu, jusqu'à Marseille (colonnes de la cathédrale de la Ma-jor) et même Paris (Maître-autel des Invalides, socles des réverbères de la place de la Concorde, etc.).

Dix ans plus tard, des banques locales remarquent le potentiel des exploitations de la vallée de Maurin et ses nombreux débouchés, y compris au Mexique. Localement, le marbre est utilisé pour les dessus de cheminée des maisons bourgeoises (les fameuses « maisons mexicaines » de l'Ubaye), mais aussi dans l'archi-tecture religieuse (églises de Sérennes et de Barcelonnette).

Au milieu du xxe siècle, la renommée du marbre vert des Alpes est telle qu'elle attire d'autres entrepreneurs.

Désireuse de pouvoir commercialiser ce matériau sans intermédiaires, la grande société Dervillé de Paris se lance, en 1861, dans l'aventure.

Celle-ci profite des progrès de la révolution industrielle pour moderniser l'installation, avec notamment le débit des blocs au fil hélicoïdal. Abandonnées en 1940, les installations des camères, en raison de la pénurie de fer en ces temps de guerre, sont démantelées par les armées italiennes.



Les carrières les plus impressionnantes et les plus visibles sont au lieudit de l'Alpet, décrites dans l'itinéraire du valion de Chabrières. Le gisement de marbre parait ici inépuisable et la carrière, qui offre son vide béant aux visiteurs, a vu tellement d'exploitations se succéder qu'elle en porte encore d'innombrables traces. Pour accéder aux autres sites, la route est longue en direction du col de Longet, en passant par le ravin de la Salcette, véritable défi au transport des plus gros blocs sur des chariots atteles, et qui débouche sur le vallon verdoyant de la Blave. Tout le secteur recele des traces d'exploitation et des blocs en cours d'ébauchage, ou en attente, d'être redescendus dans la vallée.

D'autres sites similaires existent aussi dans la vallée voisine du Queyras

(Hautes-Alpes).

Plus d'information sur le site https://www.marbresdesalpes.fr





Après le pique-nique, arrêt à Saint-Paul sur Ubaye pour un café à la libraire "l'encabanée".. Nous n'avons pas pensé à demander à Camille si elle s'était inspirée du roman de la romancière québécoise Gabrielle Filteau-Chiba.  

Voici le lien vers le café-librairie, chambre d'hôtes, ainsi que celui vers l'article de la Provence qui lui est consacré : 


Juste avant Saint Paul sur Ubaye, le pont de Fouillouse :


Et quelques photos extra ordinaires .... 



Hélène avait préparé un classeur avec explications, recettes, j'en copie quelques-unes ci-dessous, merci à elle


Merci aux photographes du séjour :
 Catherine G., Francine, Jeannine, Karine, Marie-Christine, 
Marie-Thérèse, Marie Paule, Monique


CONFITURE D'ÉPINE VINETTE

Ingrédients :

  • 250 gr d'épine vinette fraiche
  • 2 pommes
  • 320 gr de sucre cristal
  • 1 verre d'eau

Préparation :

Mettez les fruits entiers dans une bassine à contiture avec l'eau.

Faites chauffer, jusqu'à éclatement des fruits, passez-les au moulin à légumes, grille fine.

Tamisez au chinois la purée et le jus, afin d'éliminer les petits grains.

Pesez la purée filtrée et ajoutez l'équivalent du poids en sucre plus 1/4

Ajoutez les pommes coupées en quartiers et laissez cuire environ 1 h, en écumant régulièrement.

Retirez les quartiers de pommes, et mettez en pots.


SABLÉS D’ÉPINE VINETTE 


LISTE DES INGRÉDIENTS :-


-110g d’épine vinette séchée


- 2 oeufs


- 2 cuillères à soupe d’eau


- 175 g beurre


- 2 cuillères à café de jus de citron


- 1 cuillère à café d’essence de vanille


- 180 g de sucre glace


- 300 g de farine


- 2 cuillères à soupe de maïzena


- 1 cuillère à soupe de levure chimique


- 120 g de noisettes en poudre


- 4 cuillères à soupe de sucre roux




PRÉPARATION DE LA RECETTE :


- Versez la farine dans un saladier, ajoutez la maïzena, la levure chimique et la poudre de noisette.


- Fouettez les oeufs avec le sucre glace que vous aurez tamisé et le beurre que vous aurez fait ramollir un peu. Faites blanchir le mélange.


Une fois blanchi, ajoutez le jus de citron et l’essence de vanille puis mélangez à nouveau.


- Ajoutez la farine au mélange tout en remuant puis ajoutez les baies d’épine-vinette. Façonnez une boule de pâte à sablé puis coupez-la en deux. Roulez les deux morceaux de pâte comme une bûche.


- Découpez deux morceaux de film alimentaire, versez le sucre roux sur ces deux morceaux de film et roulez les « bûches » à l’épine-vinette dans le sucre jusqu’à ce que ce soit recouvert de sucre.


Roulez-les dans le film alimentaire et fermez les extrémités. Laissez reposer au frais pendant environ 2h.


- Allumez votre four à 180°C (th. 6).


- Retirez le film alimentaire, découpez des tranches de pâte d’environ 1 cm d’épaisseur, ce qui vous donne vos sablés, et mettez-les au four pour environ 15 min de cuisson. C’est prêt !



Cette recette de sablés à l’épine-vinette et à la noisette est un mélange complexe de saveurs ! Douceur de la noisette, subtile acidité aigre-douce des baies de berberis, un pur régal !



VERRINE CHOCOLAT, EPINE VINETTE & GEANT VERT



Ingrédients :

  • 150 gr de chocolat noir
  • 150 gr de crème fraîche liquide entière
  • 30 petits pois frits nature
  • 30 baies d’épine vinette séchées 

 

Préparation :

Portez la crème à ébullition puis versez-la sur le chocolat. Fouettez bien le mélange pour qu’il soit homogène

Répartissez les petits pois et les baies d’épine vinette au fond de verrines.

Remplissez de ganache et laissez prendre au frigo au-moins 2 heures

Décorez.


COURGES FARCIES A LA ROSE & BERBERIS

                                                     

Ingrédients :

  • 6 courges (ou pâtissons, ou poivrons)
  • 8 cl d’huile d’olive
  • Sel et poivre 
  • 1 gros oignon coupé en dés
  • 2 gousses d’ail hachées
  • 25 cl de riz cuit basmati
  • 25 cl de noix hachées finement
  • 5 cl d’épine vinette
  • 12 cl de cerises dénoyautées, grossièrement hachées
  • 5 cl d’abricots secs hachés
  • 3 c. à soupe de pétales de rose séchés
  • 20 cl de jus d’orange fraîchement pressée
  • 1 c. à café de safran dissous dans...
  • 2 c. à soupe d’eau chaude
  • Préparation :

Préchauffez le four Th.6 ou 180°C

Coupez un chapeau sur le dessus de chaque courge et mettez-le de côté. 

Videz les courges de leurs graines. Frottez l’intérieur à l’huile d’olive. Salez, poivrez.

Faites revenir l’oignon dans 4 c. à soupe d’huile d’olive, puis ajoutez l’ail, le riz, les noix, l’épine-vinette, les cerises, les abricots et les pétales de rose. 

Mélangez bien et laissez cuire encore 5 mn, en ajoutant un peu d’eau si le mélange devient sec.

Goûtez, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire et remplissez chaque courge avec la farce puis replacez les chapeaux. 

Mélangez le jus d’orange, l’eau safranée et le reste d’huile. Versez sur les courges. 

Placez un couvercle sur le plat de cuisson ou du papier alu et faites cuire pendant 1 heure, en arrosant de temps en temps avec le jus. 

Découvrez, arrosez, et laissez cuire encore quelques minutes jusqu’à ce que les courges soient dorées. 

Servez décoré avec le jus et quelques pétales de rose.


ROCHERS DE FIGUES ÉPINE VINETTE 





LISTE DES INGRÉDIENTS :

- 25 cl de poudre d’amande

- 6 cl de beurre fondu

- 1/2 citron jaune

- 1 cuillère à soupe de miel

- 2 cuillères à soupe de noix de coco râpée

-2 c. à soupe d’épine vinette séchées

- 12 belles figues séchées

- 2 c. à soupe de raisins secs


PRÉPARATION DE LA RECETTE :

- Découpez les figues en petits morceaux puis mettez-les dans votre mixeur avec les raisins secs et les baies d’épine vinette (berberis). Quand le mélange commence à former une pâte homogène c’est bon vous avez la base de vos rochers.

- Prélevez les zestes du demi-citron, puis pressez-le afin d’en récupérer le jus. Réservez les zestes et le jus.

- Mettez la pâte de figues, raisins et berberis dans un saladier, saupoudrez la poudre d’amande, versez le jus de citron, le miel et ajoutez le beurre que vous aurez ramolli afin de mieux l’incorporer. Mélangez bien l’ensemble.

- Façonnez vos rochers de fruits séchés en formant des boules et pour finir, roulez les rochers dans la noix de coco. Ajoutez un peu de zeste de citron si ça vous tente et c’est prêt !

 

Cette recette des rochers de figues à l’épine vinette est facile et rapide à préparer. L’idéal est de les servir légèrement frais, placez-les au réfrigérateur avant de les servir, ce sera meilleur !