Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire.
Pendant que Catherine, Claire, Hélène et Marie Thérèse parcouraient la Corse avec Michèle pour organiser un petit séjour pour Brin d’herbe, Yvon a préparé pour nous un joli circuit au bord de la Sorgue d’Althen des Paluds où il habite, pour une fois c’est à nous de faire les kilomètres qu’il fait habituellement pour nous rejoindre.
Nous avons découvert un coin du Vaucluse avec de la végétation!! Les photos ne sont pas truquées, l'herbe était bien verte!!!
Durant la balade nous repérons des végétaux susceptibles d’être utilisés pour la vannerie aléatoire.
Nous avons découvert un coin du Vaucluse avec de la végétation!! Les photos ne sont pas truquées, l'herbe était bien verte!!!
Durant la balade nous repérons des végétaux susceptibles d’être utilisés pour la vannerie aléatoire.
Cirse de Montpellier
Cirsium monspessulanum
Grand cirse des lieux humides, assez facile à identifier par sa grande taille et son port très dressé, Ses feuilles non épineuses sont entières et bordée de cils raides.
Les toutes jeunes feuilles font de très bonnes salades. Les feuilles plus âgées sont meilleures cuites. On peut les accommoder de multiples façons. Leur goût est bien marqué. Leurs jeunes tiges encore tendres se mangent pelées, à la façon du cèleri branche.
Le cirse de Montpellier pousse dans le midi, ailleurs il est remplacé par le cirse potager comestible aussi.
Chardon, cirse, quelle différence ?
Caractéristiques communes et différences : ces plantes appartiennent à la vaste famille des astéracées, ou composées, dans laquelle ce qu'on nomme improprement "fleur" est en fait un capitule comportant de très nombreuses fleurs appelées "fleurons", reposant sur un involucre de bractées elles aussi très nombreuses.
Les chardons se différencient des cirses par leurs fruits, dont les aigrettes (ou pappus) sont des poils simples chez les chardons, des poils plumeux chez les cirses.
Pour le reste, la description est en gros similaire : ce sont des plantes herbacées très épineuses pratiquement dans toutes leurs parties. La tige est souvent ailée, au moins à la base (elle porte des ailes membraneuses terminées par des épines). Les feuilles sont alternes et dentées (dents épineuses). Les capitules, globuleux ou cylindriques, ont l'aspect de petites brosses. Le plus souvent pourpres ou roses, les fleurons sont tubuleux. Les bractées, disposées en plusieurs rangées, sont terminées elles aussi par des épines (quelques exceptions chez les cirses)
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Eupatoire à feuilles de chanvre
Eupatorium cannabinum
« Chanvre d’eau »
L’Eupatoire chanvrine croît volontiers au bord des fossés, en zone plus ou moins humide, sur des sols riches. Elle est très mellifère, très appréciée des papillons.
C’est une des plantes caractéristiques des mégaphorbiaies (1)
Famille des ASTÉRACÉES
Si vous regardez attentivement « la fleur » d’une asteraceae, vous remarquerez qu’il s’agit en fait d’un regroupement de fleurs minuscules appelées fleurons. Et l’ensemble de ces fleurons est donc réuni pour former une inflorescence (capitule). Celle de l’eupatoire forme un corymbe dont les fleurons de couleur rose ou rouge sont de forme tubulaire. Cette inflorescence culmine à 1,50 m au bout d’une tige poilue et plutôt rougeâtre. Les feuilles, velues également, ressemblent à celles du cannabis, d’où le nom de chanvrine ! Opposées sur la tige, elles sont composées de 3 à 5 folioles lancéolées et dentées, et forment ainsi une sorte d’éventail.
Propriétés de l'Eupatoire chanvrine
L'eupatoire, dont on emploie les feuilles et surtout la racine, possède des propriétés cholagogues et hépatoprotectrices.
L'eupatoire est considérée propre à stimuler le système immunitaire et à combattre les affections virales.
Certains herboristes conseille de l’utiliser en externe contre les tumeurs par cataplasme de feuilles pillées, soit en compresses chaudes imbibées de décoction concentrée de racine.
Précautions :Aucun effet secondaire n'a été signalé à ce jour, mais, en raison de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques susceptibles d'être toxiques à fortes doses, il est indispensable de ne pas dépasser les doses prescrites.
(1) mégaphorbiaies
Les mégaphorbiaies, végétations vivaces luxuriantes, denses et hautes de 1-1,5 m, s’étendent de manière spatiale ou linéaire le long des rivières et au sein des marais, parfois en lisière ou dans les chemins des forêts hygrophiles.
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Quelques photos land art..
et ... un piège à ragondins
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Dorycnie dressée
Lotus rectum
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Après la balade, Yvon nous convie chez lui pour la visite du jardin.
Merci Yvon, nous avons pu admirer tes plantes luxuriantes, tes arbres chargés de fruits, nous avons pu goûter à tes délicieuses compotes et à tes succulents jus de fruits..
Nous sommes partis avec une pointe de regret, sur la route de notre Luberon touché par la sècheresse...
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Après la balade, Yvon nous convie chez lui pour la visite du jardin.
Merci Yvon, nous avons pu admirer tes plantes luxuriantes, tes arbres chargés de fruits, nous avons pu goûter à tes délicieuses compotes et à tes succulents jus de fruits..
Nous sommes partis avec une pointe de regret, sur la route de notre Luberon touché par la sècheresse...
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Cardère à lainer (à gauche)
et cardère sauvage (ou "cabaret des oiseaux) à droite
Plantes apportées par Marie Thérèse afin que nous puissions les différencier
CARDÈRE cultivée CARDÈRE sauvage
Le genre Dipsacus (cardères) regroupe des plantes classées autrefois dans la famille des DIPSACACÉES (avec les Scabieuses et les Knauties) mais actuellement dans celle des CAPRIFOLIACÉES .
L'espèce la plus connue est Dispacus fullonum (cardère sauvage, cardère à foulons, cabaret des oiseaux) c'est celle que nous rencontrons souvent lors de nos balades.
L'espère Dispacus sativus, le plus souvent cultivée, fut longtemps utilisée pour lainer ou gratter les tissus de laine après le tissage et avant le foulage. Cette étape consistait à donner aux tissus un aspect feutré et les rendaient à la fois plus chauds, plus solides, (comme les manteaux de laine de nos grands-parents, les molletons ou les capes de bergers). On peut l’utiliser après tissage pour brosser un tissu de laine et ainsi lui donner un aspect moelleux, doux, « poilu ».
C'est cette particularité qui est peut être à l'origine du nom français cardère attribué au genre, mais il est peut être de la même origine que le mot chardon. Quant au nom scientifique Dipsacus, c'est un dérivé du grec dipsaô (avoir soif), évoquant sans doute les feuilles caulinaires des cardères, opposées et soudées, formant des sortes de godets qui retiennent l'eau de pluie. Particularité qui lui a donné surnom de « cabaret des oiseaux »
Attention il y a confusion dans les noms latins entre Dipsacus fullonum et Dipsacus sativus et de nombreux ouvrages ou jardins botaniques vous présentent non pas la cardère à lainer (Dipsacus sativus) pourvue de crochets, mais la cardère sauvage (Dipsacus fullonum) qui elle est pourvue d'aiguilles ...
En réalité, on ne rencontre que très rarement à l'état sauvage la Cardère à lainer Dipsacus sativus qui est une espèce cultivée et dont la culture a été abandonnée avec la disparition des moulins à foulons !
Machine à gratter le tissu avec des cardères
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Cardère à lainer (à gauche)
et cardère sauvage (ou "cabaret des oiseaux) à droite
Plantes apportées par Marie Thérèse afin que nous puissions les différencier
CARDÈRE cultivée CARDÈRE sauvage
Le genre Dipsacus (cardères) regroupe des plantes classées autrefois dans la famille des DIPSACACÉES (avec les Scabieuses et les Knauties) mais actuellement dans celle des CAPRIFOLIACÉES .
L'espèce la plus connue est Dispacus fullonum (cardère sauvage, cardère à foulons, cabaret des oiseaux) c'est celle que nous rencontrons souvent lors de nos balades.
L'espère Dispacus sativus, le plus souvent cultivée, fut longtemps utilisée pour lainer ou gratter les tissus de laine après le tissage et avant le foulage. Cette étape consistait à donner aux tissus un aspect feutré et les rendaient à la fois plus chauds, plus solides, (comme les manteaux de laine de nos grands-parents, les molletons ou les capes de bergers). On peut l’utiliser après tissage pour brosser un tissu de laine et ainsi lui donner un aspect moelleux, doux, « poilu ».
L'espère Dispacus sativus, le plus souvent cultivée, fut longtemps utilisée pour lainer ou gratter les tissus de laine après le tissage et avant le foulage. Cette étape consistait à donner aux tissus un aspect feutré et les rendaient à la fois plus chauds, plus solides, (comme les manteaux de laine de nos grands-parents, les molletons ou les capes de bergers). On peut l’utiliser après tissage pour brosser un tissu de laine et ainsi lui donner un aspect moelleux, doux, « poilu ».
C'est cette particularité qui est peut être à l'origine du nom français cardère attribué au genre, mais il est peut être de la même origine que le mot chardon. Quant au nom scientifique Dipsacus, c'est un dérivé du grec dipsaô (avoir soif), évoquant sans doute les feuilles caulinaires des cardères, opposées et soudées, formant des sortes de godets qui retiennent l'eau de pluie. Particularité qui lui a donné surnom de « cabaret des oiseaux »
Attention il y a confusion dans les noms latins entre Dipsacus fullonum et Dipsacus sativus et de nombreux ouvrages ou jardins botaniques vous présentent non pas la cardère à lainer (Dipsacus sativus) pourvue de crochets, mais la cardère sauvage (Dipsacus fullonum) qui elle est pourvue d'aiguilles ...
En réalité, on ne rencontre que très rarement à l'état sauvage la Cardère à lainer Dipsacus sativus qui est une espèce cultivée et dont la culture a été abandonnée avec la disparition des moulins à foulons !
Machine à gratter le tissu avec des cardères
Machine à gratter le tissu avec des cardères
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Lycope d'Europe
Licopus europaeus
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Quelques photos land art..
et ... un piège à ragondins
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Iris fétide
Iris foetidissimus
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