Nous sommes des botanistes amateurs.
Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire
Dans ce site s'éleva au Moyen-Âge une chapelle, oeuvre des Bénédictins de Villeneuve, défricheurs de forêts. Elle est ainsi désignée "Sancti Petri de Bainiol", vers 1160. Un fragment d'inscription du XIème siècle, encastré plus tard dans le mur Nord à l'intérieur de l'édifice, rappelle sa consécration.
Durant des siècles, le dépeuplement laissa le sanctuaire dans l'abandon mais le culte de Saint Pierre s'y perpétua auprès d'une croix de bois fixée sur les ruines de la chapelle. Pour les gens de Villars, c'était le "sépulcre de Saint Pierre". Le chemin qui y conduisait est appelé dans les documents "chemin de Saint Pierre", le quartier "combe de Saint Pierre"
En mars ou avril 1763, des bergers remarquèrent des traces de construction autour de la croix et les signalèrent, à l'attention des habitants. On pratiqua des fouilles. Alors apparurent les fondations de la chapelle, des sépultures, des inscriptions gallo-romaines et du Moyen-Âge. On reconstruisit la chapelle d'après le plan d'orientation de l'ancienne.
Les fragments d'inscription furent encastrés dans les murs à l'intérieur où nous les voyons encore. Un caveau aménagé dans la nef reçut les ossements retrouvés.
La chapelle fut bénite dans la matinée du 4 octobre 1768 par un des prêtres de Villars, sur la demande du conseil. Par acte du 12 février 1821, reçu par Faye, notaire à Apt, Antoine Bourgue de Villars, acquéreur de la chapelle dans la vente des biens nationaux, la cédera à Félicien Ode et Xavier Fabre. Elle est alors qualifiée de "masure".
Sa restauration eut loin d'une manière très édifiante, par le concours de prestations en nature et en argent de la part de tous les habitants de la commune.
D'après Augustin Roux « VILLARS, un village de l'ancienne
Provence » Ed: Luberon-Nature
Mais avant d'arriver à la chapelle, nous nous sommes regroupés dans les voitures au départ de la fontaine de Villars, afin d'aller jusqu'au hameau de la Fumeirasse, dépendant des Grands Cléments.
Une vingtaine d'entre nous sont venus, malgré le temps incertain..
Nous avons pu garer les voitures à la Fumeirasse, A l'entrée du hameau, l'oratoire, don de Mme De Fonvert en 1877. Nous avons tout de suite la jolie fontaine et le lavoir, ce dernier pouvant nous servir d'abri pour le pique-nique en cas de pluie ...
Nous pouvons commencer à herboriser, le long du chemin...
Nous observons le calament népéta - Clinopodium nepeta - famille des lamiacées, plante très parfumée (odeur de menthe) pouvant être utilisée en cuisine,
De la même famille, nous observons la sauge verveine - salive verbenaca -
- Chêne pubescent, blanc - Quercus pubescens
- Chêne vert ou Yeuse : Quercus ilex - qui ont colonisé la colline..
- Filaire à feuilles étroites - Phillyrea angustifolia - plante xérophile (qui aime le sec), souvent dans les chênaies vertes - Les feuilles sont opposées, cet arbuste appartient à la famille des oléacées, comme l'olivier. Nous pouvons voir des drupes, petits fruits à noyau, un peu comme de minuscules olives.
Nous continuons notre chemin, quelques champignons attirent notre regard, dont ces belles amanites ovoïdes - Amanita ovoidea
Il est intéressant de déterrer correctement ce champignon afin d'observer la couleur de la volve. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire l'article instructif qu'a écrit Marie-Thérèse en suivant le lien suivant :
http://assobrindherbenature.blogspot.com/2024/10/les-champignons-notre-dame-dhubages.html?m=1
Une plante hémiparasite, l'odontite jaune - Odontites luteus
Les plantes bémiparasites sont pourvues de chlorophylle, mais puisent d'autres éléments nutritifs vitaux sur des plantes hôtes.
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Le buis (Buxus sempervirens L.)
Chez le buis, nous avons un pistil formé 3 carpelles soudés contenant chacun deux graines. A maturité, le fruit s’ouvre en 3 parties,. chaque valve emporte une cloison et 2 demi-carpelles surmontés d’un demi corne (style et stigmate) avec 2 graines noires brillantes, ces demi cornes ont toute l’apparence de la face d’un hibou
Polypode du pays de Galle (réglisse des bois) - Polypodium cambricum
Doradille, Cétérach : Asplenium ceterach
Rue des murailles : Asplenium ruta-muraria
Capillaire noir : Asplenium trichomanes
Marie-Thérèse nous avait dit que nous verrions une plante rare sur le retour :
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