mardi 15 décembre 2020

Le houx, secret des druides

 Le houx, secret des druides  

De son petit nom Ilex aquifolium, le houx est un arbuste qu’on rencontre là où les terres sont riches et acides. Il préfère l’ombre des sous-bois et peut vivre plusieurs centaines d’années.

Les feuilles du houx sont luisantes et piquantes. En vieillissant, les vieux houx perdent un peu ce caractère épineux...il n’est pas rare de voir des feuilles à piquants cohabitant avec d’autres rondes ou plus fines ressemblant à du laurier.

Il y a des pieds de houx femelles (qui porteront les baies) et des pieds mâles. Les fleurs blanches qui apparaissent au printemps émettent un parfum subtil et suave, très apprécié des abeilles qui les pollinisent.

Les fruits sont des baies rouges, des drupes, qui restent sur l’arbre en hiver...les merles, les grives et les jaseurs boréals en raffolent.


Comme le gui, il fut très utilisé jadis par les druides et dans les campagnes. On faisait des rituels de protection pour les animaux et les hommes en suspendant des bouquets de guérison...

Les sorciers et les druides portaient leur « baguette de houx » pour lancer des intentions, des vœux d’abondance, de guérison et ...des sortilèges!



Pour les celtes, germains, scandinaves, le Roi-Chêne et le Roi-Houx se partagent l’année. L’un va dominer pendant que les fleurs et le feuillage gagnent en puissance, et l’autre, va s’imposer lorsque tout est en dormance, souterrain.

Le règne du roi Houx s'impose, du solstice d'été à celui de l'hiver. Il va régner sur les forêts à l’automne et en hiver. Il est piquant, à l’image du froid, mais aussi telle une protection contre toute attaque éventuelle.

Il symbolise la période de dormance, et avec cela la notion que toute mort est nécessaire avant le renouveau.

Cela correspond à une période propice au repos, à la prise de recul et au rechargement en énergie. On lui accorde un côté lunaire.

Les forces du Roi-Houx et du Roi-Chêne seront mises en présence lors des solstices. L’un va céder sa place à l’autre lorsque ses forces s ‘épuisent, afin de prendre plutôt le « relais » sur le règne de la forêt.

Ils semblent être opposés, mais ne sont qu’en fait une complémentarité, qui va avec le cycle de la vie et des saisons. Cette notion de « dualité » peut également nous renvoyer à nous même.

Au solstice d'hiver, les couronnes de houx commémorent la défaite du Roi Houx. Car face au Roi Chêne incarnant la lumière, le Roi Houx ne pouvait que s'incliner, reconnaissant le triomphe de la lumière sur l'obscurité, de la vie de la mort.

La forme circulaire de la couronne de houx est le symbole du cycle des saisons, un symbole de recommencement et de renaissance.



En ce qui concerne ses propriétés médicinales, je parlerais plutôt des feuilles car les baies sont rapidement toxiques. Les feuilles contiennent, entre autres, des alcaloïdes à faible dose, de la caféine, de la théobromine ...On les utilise en tisanes pour les fièvres et notamment celles engendrées par le paludisme( fébrifuge comme le quinquina)

Le houx est également bénéfique pour les infections et inflammations des bronches, pour la toux et les poumons irrités... d'actualité 

La décoction de houx soulage très efficacement les rhumatismes et la goutte!

Tiédie, l'infusion fait office de collyre et nettoie les conjonctivites.

Enfin, le houx a une action ressemblant à celle du maté ( Ilex paraguariensis) cette boisson bue dans les pays sud-américains, en plus doux et moins excitant; son infusion améliorerait donc l’humeur, le bien-être tout en étant un stimulant doux...


 Vous pouvez ainsi vous préparer un sirop de houx pour l'hiver   en voici  la recette  : 10 feuilles de houx fraîches, 800ml d’eau et 550g de sucre blond bio de canne.

Faire cuire à petits bouillons pendant 30 mn. Sortir les feuilles avec une écumoire et mettre le sirop chaud en bouteilles.

Retourner quelques instants les bouteilles pour assurer la conservation.


  On peut aussi réaliser des infusions de feuilles de houx, plutôt réservées à l'adulte. Voici un protocole tiré d’anciens rituels druidiques   :

On laisse infuser 30 à 35 g de feuilles séchées découpées au ciseau, dans de l’eau froide de bonne qualité pendant deux bonnes heures.

Puis on la chauffe autour des 70 degrés pendant huit minutes (décoction)

On coupe le feu et on laisse encore infuser une dizaine de minutes pour que la tisane soit prête.

Certains utilisent les feuilles fraîches découpées et d’autres torréfient les feuilles puis les pulvérisent ( comme le maté) avant de verser de l’eau bouillante.

2-3 tasses par jour en restant à l’écoute de votre corps.



  Enfin, il est possible de faire un vin de feuilles de houx: 50 g de feuilles fraîches dans un litre de bon vin blanc Bio en macération 15 jours avec un doigt d’alcool artisanal (40-50 degrés) et 20 g de sucre blond bio. Un verre à liqueur avant les repas .



 Il me reste à vous souhaiter de trés joyeuses fêtes de fin d'années  

Et en espérant vous retrouver dans des sorties en 2021, bien amicalement 😘

Geneviève

vendredi 4 décembre 2020

Les biscuits de la joie



 Pour bien terminer cette année un peu difficile ... voici une recette médiévale d’Hildegarde de Bingen, vieille de 900 ans et particulièrement d’actualité...


Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas bien, Hildegarde de Bingen (1098-1179) était une religieuse bénédictine et mystique allemande, poétesse et musicienne. Elle est aujourd’hui considérée comme une des premières naturopathes modernes. Des siècles plus tard, son enseignement reste particulièrement d’actualité et notamment sa thérapie alimentaire à base de fruits, de légumes et de céréales complètes, notamment d’épeautre.

Hildegarde de Bingen reçut des révélations divines sur les maladies et leurs traitements qu’elle consigna dans plusieurs ouvrages, notamment

  • Physica, traité scientifique, en 9 livres traitant des plantes, des éléments, des arbres, des pierres, des poissons, des oiseaux, des quadrupèdes, des reptiles et des métaux
  • et Causae et Curae, son traité de médecine sur l'origine des maladies et la manière de les soigner.

Les biscuits de la joie ou biscuits pour les nerfs, sont notamment composés de farine d’épeautre, la « reine des céréales » qui, selon le point de vue d'Hildegarde « confère la gaieté du cœur et la grâce d’une belle humeur" et d’un mélange de 3 épices, dites « épices de la joie », qui« adoucit l’amertume du corps et de l’esprit, ouvre le cœur, aiguise les sens émoussés, rend l’âme joyeuse, purifie les sens, diminue les humeurs nocives, apporte un bon suc au sang et fortifie ».

  • La cannelle est « par nature très chaude, très énergique et contient une certaine humidité, mais sa chaleur est si forte qu’elle fait disparaître l’humidité,» dit sainte Hildegarde.  «Celui qui en mange diminue en lui les mauvaises humeurs et les remplace par de bonnes
  • Le giroflier (clous de girofle) est « extrêmement chaud et il a en lui une certaine humidité qui lui donne de la douceur, semblable à l’humide douceur du miel ».
  • « La noix de muscade possède une grande chaleur et un heureux équilibre dans ses propriétés.Elle exerce une action psychotrope et stimule les nerfs. "Celui qui mange de la noix de muscade ouvre son cœur, purifie ses sens et en retire de bonnes dispositions

Voici donc la recette :

  • 500 g de farine de grand épeautre non hybridé ou de petit-épeautre
  • 20 g de poudre de cannelle
  • 20 g de poudre de muscade
  • 5 g de poudre de clou de girofle
  • 3 g de sel,
  • 180 g de beurre,
  • 140 g de sucre rapadura,
  • 70 g de miel ,
  • 2 oeufs

Faire fondre à feu doux le beurre, le miel et le sucre

Mélanger la farine, le sel et les épices. Incorporer les œufs un par un.

Incorporer progressivement le mélange de farine au mélange de beurre fondu puis malaxer doucement la pâte et laisser reposer 1h au frigo

Saupoudrer le plan de travail de farine et y étaler la pâte au rouleur sur une épaisseur de 5 mm

Découper les biscuits à l'emporte-pièce et les déposer sur une plaque couverte de papier sulfurisé

Les cuire une dizaine de minutes à 180 degrés jusqu'à ce qu'ils soient dorés


La ration journalière des adultes est de 4 à 5 biscuits; 3 à 4 pour les enfants et notamment pour ceux qui ont du mal à se concentrer à l’école.

mercredi 11 novembre 2020

CONFINEMENT VERSION 2

En espérant que ce confinement sera le 2ème et le dernier... 

Des découvertes autour de chez nous, dans le rayon d'1km autorisé, recettes, poèmes...

Le fusain d'Europe
  •                                                            Euonymus europaeus






Explications de Marie Thérèse
Le fruit du fusain d'Europe est une capsule à 4 parties qui s'ouvre en montrant 4 superbes graines orangées, mais en réalité les graines sont incluses dans un tégument charnu orangé équivalent à une petite arille... 
(Quelle plaie, ces botanistes qui ne savent pas parler simplement ...) 
Vous connaissez bien ce mot barbare, vu, entendu et même mangé par une certaine Monique sur le sentier des Graves à Saint Etienne les Orgues!!!
La graine du fusain est très toxique.
Ce sont bien ces fruits qui ont valu plusieurs surnoms au fusain d'Europe : Bonnet de prêtre, Bonnet carré, Bonnet de cardinal... Il est assez différent du fusain à larges feuilles que nous pouvons trouver par exemple au bord de l'Aiguebrun. 


Petit rappel de Nadine M : lien vers l'article sur Saint Etienne les Orgues


Toutes les parties de l'If sont toxiques SAUF la partie charnue rouge (arille) qui correspond au tégument de la graine  (cette dernière est toxique) 







L'automne est sur mon chemin
Chemin du confinement
Que nous réserve demain?
Nul ne le sait vraiment.
Immunité, vaccin?
Ou bien tout autrement..
L'automne est sur mon chemin
Qu'en sera-t-il du printemps?


Quelques curiosités de la nature
Un dragon? Un lézard? Un troll?




Photos de jardins des brins d'herbe




jeudi 5 novembre 2020

L'argousier



Les magnifiques baies d'un rouge orangé qui s'épanouissent sur cet arbuste sauvage, fréquent dans les nos montagnes, sont de véritables bombes énergétiques et les amies incomparables de notre peau.


C'est parce que l'argousier grandit dans des lieux stériles aux sols particulièrement pauvres, parce qu'il est passé maître dans l'art de la survie, qu'il est devenu hautement énergétique. Les personnes qui s'en nourrissent, qui le choisissent comme complément alimentaire ou comme remède, celles qui se servent de son huile pour soigner leur peau et leurs muqueuses acquièrent sa force de résistance hors du commun, sa longévité, ses facultés de régénération.


Cette plante est la meilleure source de vitamine C naturelle. Dans les Alpes où les conditions géologiques, la nature de l'eau, de l'air et de la lumière se conjuguent, les baies ont une concentration en vitamine C pouvant aller de 600 mg à 1500 mg/100g dans certaines espèces, soit 30 fois celle contenue dans l'orange, 10 fois celle contenue dans le citron, 5 fois celle contenue dans le kiwi, 3 fois celle contenue dans le cassis. Seules les baies de cynorrhodons peuvent lui faire concurrence, selon l'endroit où on les récolte.


De multiples expériences ont permis de constater qu'une carence en vitamine C pouvait être largement contrebalancée par la prise d'argousier; cette plante rétablit rapidement l'équilibre dans l'organisme, beaucoup plus vite que par le biais de prise de citrons, d'acide ascorbique pur ou de préparations vitaminiques synthétisées lors d'un processus industriel.


Les qualités reconnues toniques de la vitamine C sont de plus associés à celles du béta-carotène, des vitamines E, B1 et B2 autres puissants antioxydants qui potentialisent son effet. Elles contiennent également plus de 18 acides aminés et plus de 25 éléments différents (phytostérols, flavonoïdes, phosphore, fer, manganèse, calcium, potassium....). Ce cocktail santé est également riche d'acides gras essentiels dans le noyau. Peu de plantes regroupent à la fois autant de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

 

La présence de vitamine C en forte concentration et de provitamine A fortifie et harmonise la vitalité corporelle. Le jus d'argousier est recommandé aux convalescents et aux asthéniques. Il augmente le tonus et les capacités intellectuelles et sert à compenser le dépassement des forces si fréquent dans l'agitation de la vie moderne. Il stimule l'appétit et se révèle précieux dans les cas d'inappétence.


La cure d'argousier est tout particulièrement recommandée  pendant les mois "sombres", dont le mois de novembre, qui nous privent de notre ration de vitamines. Tonique, antiseptique, c'est notamment un facteur de lutte contre les rhumes, la grippe, la fatigue...qui surviennent en ces périodes de l'année.

 

Déroulement de la cure (1 mois) :

  • Le matin à jeun : 1 à 2 cuillères à soupe de pur jus d'argousier dilué dans un demi verre d'eau minérale. Prendre le petit déjeuner 20 minutes après.
  • 1/2h avant le déjeuner : 1 à 2 cuillères à soupe de pur jus d'argousier dilué dans 1/2 verre d'eau minérale

Cette cure est préventive contre les désagréments de l'hiver : ne pas hésiter à la reprendre en cas de fatigue soudaine ou en période d'épidémie grippale.

 

Le jus d'argousier que l'on trouve en magasin diététiques provient de plantes sauvages dont les qualités ne sont en rien altérées par des substances impropres à la consommation, ce qui permet une concentration d'autant plus dense de leurs effets.


Cette baie orangée qui pousse sur un arbuste épineux a trouvé dans le Champsaur un terrain exceptionnel, puisque les teneurs en vitamines (C mais aussi A,E,B) y sont très élevées, probablement grâce aux effets conjugués de l'altitude et du fort ensoleillement. Ainsi, dans les Hautes-Alpes, on peut en acheter directement au producteur Ets Gayral à Pont du Fossé  ou leur en commander si on habite plus loin. Voici leur site  : http://www.argousier-bouleau.com/



samedi 24 octobre 2020

Aquarelle à Grambois le lundi 26 octobre 2020

  En raison du coronavirus, le nombre de participants est limité à 10 personnes. Chacun devra se munir de masque et/ou visière et respecter les gestes barrières. La distanciation d'un mètre entre chaque personne devra être respectée. L'association "brin d'herbe" ne peut être tenue responsable si l'un des participants contracte la Covid 19.


Atelier animé par Claire


De très belles aquarelles aux couleurs de l'automne, 

Félicitations aux brins d'herbe artistes!
















mardi 20 octobre 2020

Cueillette épine-vinette à Maljasset du dimanche 18 octobre au lundi 19 octobre 2020

  Nous sommes des botanistes amateurs.

Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

En raison du coronavirus, le nombre de participants est limité à 10 personnes. Chacun devra se munir de masque et/ou visière et respecter les gestes barrières. L'association "brin d'herbe" ne peut être tenue responsable si l'un des participants contracte la Covid 19.

Liens vers les précédentes cueillettes d'épine-vinette :

https://assobrindherbenature.blogspot.com/2015/10/tous-dans-les-epines-vinettes.html

https://assobrindherbenature.blogspot.com/2016/10/mini-sejour-epinette-vinettes-les.html

https://assobrindherbenature.blogspot.com/2017/10/mini-sejour-du-samedi-14-et-du-dimanche.html

https://assobrindherbenature.blogspot.com/2018/10/mini-sejour-maljasset-du-mercredi-17-au.html

https://www.blogger.com/blog/post/edit/8223531025494857426/944049356589635368





dimanche 11 octobre 2020

Le coing






Le coing, un fruit qui vous veut du bien ! 

Voici un fruit de saison, particulièrement intéressant à intégrer dans nos menus.

En effet, peu chargé en sucres, le coing est une source de minéraux, d’oligoéléments et de vitamines. Malheureusement, une bonne partie de sa vitamine C s'évapore à la cuisson, étant donné qu’il est le plus souvent consommé cuit. Le coing contient également des composés phénoliques ayant des propriétés antioxydantes

En plus de ses vitamines, minéraux et oligoéléments, le coing contient de nombreuses fibres et mucilages. C’est en particulier un fruit riche en pectine, un type de fibre qui a la propriété de former un gel en emprisonnant l’eau. La pectine aurait de nombreux bienfaits sur la santé notamment sur la diminution des niveaux de cholestérol sanguin ainsi que de la glycémie. La pectine aurait aussi la capacité de retarder la vidange gastrique et ainsi favoriser la satiété. Elle a aussi été étudiée en lien avec certains types de cancer notamment le cancer du colon. Finalement celle-ci aurait aussi la capacité de former une barrière physique protégeant les cellules intestinales contre une infection microbienne. 

Le mucilage des coings a un effet astringent et anti-inflammatoire sur les maux d’estomac et les diarrhées. 

Le coing a également la propriété de réguler le taux d’acide urique dans le sang, c’est donc un excellent remède pour soulager les douleurs rhumatismales et la goutte.

Enfin, les coings étant très riches en fer, ils constituent un bon remède contre l’anémie.

Voici ce qu’en disait Hildegarde de Bingen : « son fruit est chaud et sec, il a un bon tempérament, et, quand il est mûr, même mangé cru, il ne fait de mal ni aux malades ni aux bien-portants. Cuit ou grillé, il est très bon à manger pour les bien-portants et pour les malades ». « De fait, celui qui est attaqué par la goutte (les rhumatismes) doit souvent manger de ce fruit, cuit ou grillé; ainsi la goutte s'apaise en lui, si bien qu'elle ne blesse pas ses sens et n'abîme pas ses membres ».

Les coings font partie des rares fruits qui, selon Hildegarde, conviennent même crus, conviennent aux bien-portants et aux malades. 

Après avoir été râpés, les coings bien mûrs peuvent être mangés crus, associés à une crème chantilly par exemple. Ils constituent alors un succulent dessert. Si l’on dispose d’un extracteur, on peut essayer de faire de délicieux jus en associant les coings, toujours bien mûrs, à des pommes ou à des carottes par exemple.

Cuit, le coing est alors consommé en compotes, purées de coings, confitures, pâte de fruits… Les pelures et les pépins seront cuits avec les coings car ils contiennent la pectine qui fait du coing un précieux mucilage.

Le coing peut aussi se proposer poché, avec du chocolat fondu ou du vin, à la manière des poires ou en salade de fruits rafraîchie, poché dans un sirop vanillé et accompagné d'une gaufrette de pain d'épices !

Pour lui conserver un maximum de minéraux préférer une cuisson à la vapeur ou dans très peu d’eau, car la cuisson à l'eau entraîne une dissolution des minéraux dans le jus de cuisson.

Le coing s'associe traditionnellement avec du gibier (chevreuil, sanglier), des viandes rôties au four (veau, agneau, porc), du magret de canard…



Voici 2 recettes originales,  

La tarte aux coings de Ste Hildegarde : 

Confectionner une pâte brisée avec de la farine de grand épeautre non hybridé et laisser reposer 1heure. 

Éplucher 5 coings, les couper longitudinalement et les passer au jus de citron. Faire cuire la tarte à blanc ; lorsqu’elle est cuite disposer dedans les quartiers de coings et verser dessus 2 œufs entiers battus avec 1/2 litre lait ou lait végétal, 80 gr de sucre complet ou de xylitol, 1/2 cuillère à café de poudre de réglisse.  On peut terminer par un glaçage à la gelée de coings.

Faire cuire 40 à 50 mn à four chaud. Servir chaud ou froid.

Les petites boules de coings aux amandes : 

Laver 1 kg de coings et les couper en 4 ; ne pas les éplucher, ni enlever les pépins, les faire cuire dans un peu d’eau jusqu’à ce qu’ils soient ramollis. Les retirer de l’eau avec une écumoire, les égoutter et les laisser refroidir. Enlever les pépins, éplucher les coings et les réduire en purée.

Mettre cette purée avec 3 tasses de sucre intégral dans une casserole et faire cuire à tout petit feu, sans cesser de remuer jusqu’à obtention d’une bouillie épaisse, rougeâtre. Ajouter le jus d’1/2 citron quelques minutes avant la fin de la cuisson.

Laisser refroidir la préparation pendant 12 h. Former de petites boules, les rouler dans 100 gr d’amandes effilées et les mettre dans de petits moules en papier. Les ranger sur un plateau et laisser sécher quelques jours. Conserver dans un endroit bien aéré. Elles se conserveront alors sans limitation de durée.












vendredi 9 octobre 2020

Atelier lundi 12 octobre 2020 à Grambois

 En raison du coronavirus, le nombre de participants est limité à 10 personnes. Chacun devra se munir de masque et/ou visière et respecter les gestes barrières. L'association "brin d'herbe" ne peut être tenue responsable si l'un des participants contracte la Covid 19.


DÉCORER DES GALETS AVEC DU ROTIN

Atelier animé par Claude