mercredi 8 novembre 2023

Atelier KOKEDAMA à Buoux le Lundi 6 janvier 2023 :

    Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, 

merci de nous le signaler en commentaire




"Le Kokédama, sphère magique de la décoration florale".

La technique du kokedama (littéralement: «boule», dama ; «de mousse», koke) consiste à faire pousser une plante ou une petite composition végétale dans un substrat arrondi et verdoyant que l'on dépose ensuite sur une coupelle de grès, une ardoise ou un vieux bout de bois.


L’art du kokedama en quelques lignes

Le kokedama est un art récent aussi bien au Japon qu’en Europe. Il est la synthèse, ou plutôt un point de jonction, entre de nombreux arts ou arts de vivre. Si l’on considère les arts traditionnels japonais il est à mi-chemin entre le bonsaï et l’ikebana. A l’opposé il peut tout aussi bien basculer dans un style très « pop », kawaï en japonais.

Le kokedama c’est également le plaisir de cultiver des plantes avec une approche plus naturelle, plus bio, car sans pot en plastique. C’est une reconnexion avec la nature pour tous ceux qui vivent en ville. Le temps d’un instant on remets les mains dans la terre et dans les plantes, même si on vie dans un appartement, et on peut décorer son intérieur et y apporter une touche de verdure et de couleur.

On a donc trois grands courants qui s’y rejoignent : les arts traditionnels avec leurs codes et leur esthétique, la culture kawaï, et une approche écologique et proche des plantes et de la nature.

Pour toutes ces raisons on peut trouver une très grande variété dans les kokedamas, tout le monde n’ayant pas la même sensibilité ou les mêmes envies. C’est un véritable espace de liberté pour tous ceux qui veulent s’exprimer à l’aide des végétaux, qui veulent créer quelques chose de nouveau. Les possibilités sont presque infinies.

Le kokedama n’est donc pas qu’une simple boule de substrat avec de la mousse tout autour et une plante plantée dedans. C’est un très beau moyen de sublimer des petites plantes, d’explorer l’esthétique de cet art floral ou de libérer son potentiel créatif.

http://art-du-kokedama.fr/liens/


Nous avions rendez-vous sur le parking avant l'auberge des Seguins à Buoux.
10 brins d'herbe à nous retrouver dans la nature pour un atelier Kokedama :
Camille, Claude, Françoise A, Françoise dB, Geneviève, Hélène,  Marie-Christine, Nadine M., Nadine R, Renée.

Sitôt rassemblées (seule la gente féminine était présente), une petite pluie nous fait sortir quelques parapluies, mais une fois sur le sentier qui longe l'Aiguebrun, les arbres nous ont abritées.

Claude nous explique comment choisir une bonne mousse, pas trop épaisse, compacte... la jolie mousse que nous voyons en haut à gauche du montage photos ne fait pas l'affaire pour nos kokedamas, car la terre serait trop apparente.


Une fois la mousse cueillie, une envie de balade nous incite à aller jusqu'au bout du sentier, puis vers la maison au beau platane, avec le pont en rénovation.



Hélène et Nadine M. veillent sur  la mousse ramassée.
Hélène repère des fragons à la longue tige, qui lui donnent l'idée de commencer un tressage (et de le finir avant le retour des "randonneuses")



Nadine repère des mini plants d'hellébore, de fragons ou de daphné qui pourront être insérés dans les kokédamas... 
en plus des succulentes apportées par les unes et les autres

Mais il est déjà l'heure du pique-nique... vin de sureau, pâte de coing, café partagé...


Il nous suffit de faire quelques pas pour prendre de la belle terre noire, un peu d'argile.. Nous mettons le tout dans un bol, ajoutons un peu de charbon de bois, réputé fongicide, de l'eau. Hélène nous donne une pastille à ajouter... 
Nous devons obtenir une boule de la grosseur d'une boule de pétanque.
L'étape suivante consiste à ouvrir la boule en deux, à placer la plante choisie horizontalement afin que les racines ne s'abiment pas.

La boule refermée, (et éventuellement reformée) nous l'enveloppons de mousse et serrons très très fort pour que l'eau soit évacuée. Nous terminons en entourant le kokedama d'un fil de pêche.

En se faisant aider, c'est mieux !









Choisir un support pierre ou bois ..




Les kokédamas étant terminés, il nous reste du temps pour couper quelques tiges de fragon et nous initier à leur tressage... (les tiges sont très longues vers le bord de l'Aiguebrun)




Proches du parking, nous faisons la connaissance de touristes, étonnés de voir nos productions ... Echanges intéressants. L'association fera-t--elle des émules? 

Fin de cette journée bien agréable, avec ce que la nature nous offre, 
un seul intrus : le fil de pêche!


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