Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes,
merci de nous le signaler en commentaire
Montage photos d'Yvon |
Photo de Françoise |
Françoise a repéré pour nous un itinéraire à la Sainte Victoire , "Venturi” en Provençal aurait la même origine toponymique que le mont Ventoux lié au caractère très venteux du sommet. Elle devient la Sainte -Venture au Moyen Âge , nom francisé au XVIIème en Sainte-Victoire, paradis des amoureux de la nature.
Saint-Antonin-sur-Bayon
Photo de Nadine |
Photo de Nadine |
Photo de Nadine |
Photo de Nadine |
Photo de Nadine |
Photo de Bernadette |
L'âne de Provence, à la robe grise pourvue d'une bande cruciale dite "croix de Saint André"
Explications très claires et détaillées de Françoise
sur la montagne Sainte Victoire.
Merci à Françoise pour le texte qu'elle nous a fait parvenir!
Françoise et Suzie, photo de Bernadette |
Un peu d'histoire
Les
plus anciens habitats retrouvés en Provence datent d’un million
d’année, à la grotte du Vallonnet, à Roquebrune-Cap-Martin près
de Menton ainsi qu’à la Baume Bonne à Quinson-sur-Verdon ,
occupation depuis 500 000 ans ( musée de la préhistoire à visiter
et reconstitution d’habitats préhistoriques en extérieur).
Dans
le pays d’Aix, le paléolithique est peu représenté , les
vestiges de cette période restent rares (
abri du Colombier).
C’est
vers 10 000 ans avant n.e qu’apparaissent les premiers occupants du
massif de Sainte-Victoire, probablement à la faveur de l’amélioration des conditions climatiques due au recul des glaciers.
Dans
la grotte du Petit Chanteur ou Baume Vaoutade,situé à 700 m
d’altitude à mi-hauteur du versant sud, les chasseurs magdaléniens
ont laissé quelques traces de leur passage : outils en silex et
vestiges de faune (bouquetin et chamois). Ils ont vraisemblablement
évolué dans un milieu ouvert de forêt-steppe à pin sylvestre.
Pendant
les millénaires suivants, on ne retrouve que peu de traces
d’occupation : fragments de bois calcinés à la cascade de
Vauvenargues il y a 7000 ans.
La
grande mutation du néolithique a lieu vers 5000 ans avant n.e.
Aux
chasseurs-cueilleurs succèdent les premiers paysans qui élèvent
chèvres,moutons, bœufs, cultivent des céréales, fabriquent des
vases en céramique. La culture du cardial, entre 5500 et 4000 ans
avant n.e, se développe en Provence, décoration des poteries à
l’aide d’un coquillage le cardium (cerastoderma edule) ou coque
blanche.Très bien représentée autour de Marseille (ile Riou,
Grande Baume à Gemenos, abri de Chateauneuf les Martigues etc..) et
dans l’arrière pays varois, cette période est peu présente dans
le massif (tessons à l’extrémité de la Sainte Victoire - grotte
des deux gamins à Pourrière).
Au
quatrième millénaire, la société paysanne est définitivement en
place dans toute la Provence et on assiste à une augmentation du
nombre de gisements, témoignage d’un essor démographique. De
grands villages s’installent à proximité des terres agricoles,
comme dans le bassin de Trets, les grottes étant occasionnellement
occupées : en attestent les vestiges trouvés sur les grands sites
de la vallée de l’Arc, outils en silex, fragments de céramique.
Le
témoignage de ces passages, probablement en relation avec les
activités pastorales et l’exploitation de la forêt, est également
inscrit dans la formation travertineuse de Saint-Antonin qui
enregistre une phase d’érosion, conséquence de l’ouverture du
couvert végétal, mais cet impact reste faible.
Le
chêne vert , qui n’était pas retrouvé dans les foyers des hommes
du paléolithique, parce qu’ils brûlaient ce qu’ils avaient à
disposition, à savoir chênes, tilleul, profite de l’ouverture du
milieu , descend des hauteurs et s’étend dans les plaines au
néolithique.
A
la fin du troisième millénaire, la région subit un essor
démographique sans précédent sur les deux versants du massif.
Au
sud, la station de Saint-Antonin en bordure du Bayon est
probablement l’occupation principale dont dépendent les quelques
trouvailles isolées, les occupations en grotte et le dolmen de
Maurély. Situé sur une propriété privée c’est une rare
curiosité de la région d’Aix. Ces sépultures funéraires sont
en effet peu nombreuses en Provence, mais malgré tout représentées
ainsi que les mégalithes de type menhir ( dolmens, menhirs du massif
des Maures). Malheureusement il a été dégradé et
pillé, les fouilles des mobiliers encore en place ont montré
des outils - flèches, lames - en silex
lacustre, de moyenne qualité mais très
présents sur le proche plateau du Cengle, ainsi que des
objets de parure, perles, anneaux.
C’est
une sépulture collective de forme trapézoïdale recouverte de 3
dalles , le sol est dallé et les parois présentent une alternance
de murets en pierre et de dalles dressées.
Photo de Bernadette |
Photo de Bernadette |
SUBERISATION DE L'ORME
Hélène a écrit un texte sur la subérisation de l'orme lors de notre sortie du 14 décembre 2015 à Saint Estève Janson
Photo de Bernadette |
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Gagée des champs - gagea villosa
Famille des liliacées
Dessin de Jeannine |
Photo de Nadine |
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Cardère - Dipsacus fullonum
Famille des Caprifoliacées
Photo de Béatrix |
Dipsaô
= j’ai soif en Grec
Cardère,
Cabaret des oiseaux
Très
grande plante, remarquable par ses capitules en forme de cônes
hérissés de pointes raides, ses tiges épineuses et ses feuilles
soudées en godet retenant l’eau de pluie ; les insectes s’y
noient et les oiseaux s’y abreuvent
La
Cardère à foulon (Dipsacus sativus) a longtemps été cultivée
dans toute la région. Ses capitules à pointes crochues, employés
pour carder les tissus (pilou, molleton), étaient exportés dans le
monde entier. Elle s’était naturalisée dans les campagnes, mais
disparaît actuellement. Elle est munie de petits crochets sur les
capitules floraux secs
On
cardait les tissus dans les « moulins à foulon » ou
« paradous » ( parer = fouler) appellation locale des
moulins à eau qu’exploitaient des tisserands
Texte d'Hélène
http://christine73.canalblog.com/
Photo d'internet |
Machine à carder à foulons
Photo d'internet |
Cardère à foulon prête à l'usage
Photo d'internet |
Peigne à foulons
Photo d'internet |
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Photo de Béatrix |
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Choin
Photo de Nadine |
Choin femelle et mâle - Photo de Jean Paul |
Choin mâle - Photo de Jean Paul |
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Narcisse d'Asso (Narcissus assoanus)
Narcisse de Requien
Photo de Bernadette |
Photo de Jeannine |
Photo de Jean Paul |
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Narcisse - Narcissus poeticus
Famille des Liliaceae
Photo de Bernadette |
Photo de Jeannine |
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Phragmites australis
Famille des poacées
Voir l'article http://assobrindherbenature.blogspot.fr/2015/09/sortie-du-lundi-7-septembre-la-roque.html
Photo de Jeannine |
Photo de Bernadette |
Dessin de Jeannine |
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Ornithogale en ombrelle
Ornithogalum umbellatum
Famille des Liliacées
Dame
de onze heures, lait d’oiseau, oiseau blanc en grec, étoile de
Bethléem
Plante
bulbeuse de 10 à 20 cm, à feuilles souvent marquées d’une bande
blanche et à fleurs blanches, verdâtres à l’extérieur,
disposées en ombelles étalées.
Ornithogalum
angustifolium est une espèce comparable mais plus réduite dans
toutes ses parties. Seuls les bulbes sont nettement différents mais
surtout ne les arrachez pas ! Cette plante devient rare !
Le
bulbe est toxique, il contient de la colchicine, pourtant ils ont été
consommés cuits et il est vendu en bocaux au vinaigre en Italie.
Certaines espèces pourraient être comestibles, prudence !
La
fleur s’ouvre vers onze heures et se ferme vers 15 h. Certains ont évoqué
sa présence dans le bouillon de onze heures ; substance
empoisonnée servie à un ennemi, onze heure étant la dernière
heure du jour, la victime va vivre sa dernière heure.
Sous
forme d’élixir floral, la star of Bethléem apporte paix et
réconfort, cet élixir est harmonisant, apporte l’apaisement après
un choc, une épreuve ou une mauvaise nouvelle.
Texte d'Hélène
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Lamier amplexicole
Lamium amplexicaule
Photo de Jean Paul |
Photo de Jean Paul |
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Noisetier
Article intéressant sur la pollinisation du noisetier :
http://www.fruitiers-rares.info/articles93a98/article93-Fleurs-femelles-Noisetier-Corylus-avellana-maxima.html
Fleurs mâles
Photo de Jean Paul |
Photo de Jean Paul |
Fleurs femelles
Photo de Jean Paul |
Dessin de Jeannine |
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Galle de chêne
Photo de Jeannine |
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Réséda
Photo de Nadine |
Photo de Jean Paul |
Photo de Jean Paul |
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Symphytum officinale
Grande consoude
Famille des Boraginacées
Photo d'Hélène |
Peut
être grande et former des touffes importantes en terrain riche,
grosses racines verticales, feuilles rugueuses, celles des tiges
longuement récurrentes et à fleurs jaunâtres (jamais violettes en
sauvage dans notre région) en tube, souvent pendantes groupées en
grappes denses
Les
jeunes feuilles sont tendres, se consomment coupées finement dans
les salades, ou cuites en soupe ou en légume vert. On fait des
beignets avec les feuilles riches en protéines complètes et vitamine B12
Outre
le calcium, phosphore et potassium, la consoude contient de
nombreuses vitamines, métaux et oligo-éléments: vitamine A,
carotène, C, B12, E, fer, silice, zinc... La silice est utilisée
pour ses propriétés reminéralisantes. (consolidation des
fractures)
L'exemple
de la consoude est rare dans le monde végétal: elle est capable
d'extraire la vitamine B12 du sol. La consoude contiendrait un
nombre impressionnant d'acides aminés (18) dont la méthionine,
tryptophane, lysine, isoleucine, niacine, choline, acide
pantothénique. Cela en fait une plante relativement riche et
concentrée en protéines (jusqu'à 35 % de la matière sèche)
Légèrement
toxique, sa consommation « raisonnable » est sans danger,
même bénéfique.
La
consoude a été utilisée de tous temps et presque sous tous les
cieux. De nombreuses citations dans les livres depuis la Renaissance
en témoignent.
La
consoude contient de l’allantoïde, substance qui, stimulant la
multiplication cellulaire, accélère la guérison. La racine
du mot Symphytum vient du grec alors que celle de consoude est
d'origine latine, signifiant pareillement "qui favorise la
cicatrisation"
On
soigne les troubles de la peau et on hâte la cicatrisation des
plaies et fractures par l'activation de la régénérescence
cellulaire avec des cataplasmes en externe. Pour l'usage interne, on
se sert de la tisane, de la teinture ou de l'introduction alimentaire
Purin
de consoude : Un
kilo de plante fraîche pour 10 litres d'eau (de préférence eau de
pluie ou de source).
Hacher
grossièrement les plantes. La fermentation prend 15 jours à 18°C.
Elle peut être plus longue au printemps, ou plus rapide en été. Ça
sent moins mauvais que le purin d'orties ! A utiliser dilué de 5 à
30%, sur le sol, pas sur les feuilles. La consoude s'utilise en
particulier pour les plantes donnant fruits ou tubercules. Vous
pouvez ajouter à la macération prêle, absinthe, tanaisie, thym,
etc. pour y rajouter des propriétés insecticides et désinfectantes.
N'oublions pas l'ortie, bien sûr, avec laquelle elle forme un
engrais très complet.
La
consoude sert aussi à faire de la teinture : avec feuilles et tiges,
avec de l'alun comme mordant, on a du jaune, avec de l'étain du
jaune citron, avec du chrome un orange clair.
Texte d'Hélène
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Le traditionnel pique-nique
Sablés d'Annie et Nadine, biscuits de Michèle, vin de cornouilles d'Yvon
Quiche au tussilage
d'Hélène
Biscuits de Béatrix et de Jeannine
Bouteille ayant contenu la liqueur de bourgeons de pin de Jean Paul.
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Le saule
Photo de Jean Paul |
Photo de Bernadette |
Photo de Béatrix |
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Moutarde
Photo de Jean Paul |
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Hyoséris radiata
Photo de Jean Paul |
Photo de Bernadette |
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Ophrys
Schéma du gynostème (voir ci-dessus)
La fleur des orchidées est hautement spécialisée, sa morphologie est telle que la pollinisation directe est quasi impossible (sauf chez Ophrys apaisera)
schéma du gynostème (voir document 1 joint)
La partie femelle de la fleur, le pistil, comprend, comme dans la famille des Liliacées (ex. la Tulipe), trois carpelles réunis en un ovaire mais ici
- l'ovaire est infère (c'est à dire soudé à la partie inférieure de toutes les autres pièces florales),
- le style est soudé au filet de l' étamine avec lequel il forme une véritable colonne appelée gynostème
- le stigmate est formé de trois lobes, le lobe stigmatique, le plus rapproché des étamines, prend un rôle et un aspect différent des autres ; c'est le rostellum (voulant dire petit bec) : il devient non réceptif au pollen, se rabat vers l'avant, s'interposant ainsi entre l'étamine fertile et les deux lobes stigmatiques réceptifs.
Ophrys et non Orchis !!
Parmi les différents genres d'Orchidées françaises, le genre Ophrys est un des plus évolué...
Il se caractérise en premier lieu par l'absence d'éperon nectarifère présent par contre chez tous les Orchis et autres (Exemple l'Orchis de Robert, comme vous l'avez vu avec Catherine) .
Donc, chez les Ophrys , les insectes ne sont pas attirés par le nectar !!
Triple leurre !!!
La pollinisation s'accomplit par un mécanisme très élaboré :
-attraction visuelle
-attraction tactile
et attraction olfactive !!
Pour cela, les labelles d'Ophrys ont acquis au cours de l'évolution des dimensions , des formes, des couleurs, une consistance, une pilosité et des odeurs qui simulent de façon remarquable les femelles d'une ou deux espèces d'insectes (Hyménoptères) !. les mâles de ces espèces apparaissant avant les femelles sont d'abord attirés par l'odeur et se posent sur le fameux labelle dont la consistance, la microtopographie, la pilosité achèvent de les leurrer, ils tetent alors de s'accoupler (on parle de pseudo-copulation).
Au cours de cette tentative, ils récupèrent les deux pollinies et s'envolent attirés de nouveau vers une autre fleur de la même espèce...
Photo de Béatrix |
Photo de Jean Paul |
Photo de Jean Paul |
Plusieurs façons de photographier, d'observer...
Photo de Bernadette |
Photo de Bernadette |
Photo de Bernadette |
Photo de Nadine |
Photo de Jeannine avec son commentaire : "Pour quelle équipe va sortir le ballon ? Poussez, poussez !" |
Photo de Bernadette |
Photo de Nadine |
Photo de Béatrix |
Photo de Nadine |
Catherine et Marie Thérèse parties explorer la faune locale
Photo de Marie Thérèse |
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Tussilage farfara
Famille des asteracées
« petits
soleil des bords de chemin » (fleurs) « pas d’âne »
(feuilles)
« filius
ante pater » Le fils avant le père ( les fruits avant les
feuilles)
Curieuse
plante dont les élégants capitules jaunes isolés sur des tiges non
feuillées mais munies d’écailles, paraissent en février/ mars et
disparaissent au moment ou les feuilles, larges et polygonales,
blanches en dessous, apparaissent et se maintiennent en été
Les
tiges sont juteuses et peuvent se déguster tels quels, les capitules
se font sauter à la poêle, le goût est prononcé, contient des
alcaloïdes à consommer avec modération.
Recette
de la quiche sans pâte au tussilage
Dans
une poêle, faire revenir 2 ou 3 poignées de tiges florales de
tussilage.
Préchauffer
le four à 180° ( th.6 )
Tapisser
une tourtière de papier sulfurisé et le beurrer légèrement.
Mélanger
125 g de farine, 3 oeufs, 1/2 l de lait, 20 cl de crème fraiche et
125 g de fromage râpé dans un saladier. Remuer bien avec une
fourchette, lisser si besoin avec un fouet pour finir.
Ajouter
les tiges fleuries de tussilage, saler, poivrer.
Verser
la préparation dans la tourtière et enfourner 30 mn.
La
quiche est cuite, quand la pointe d’un couteau en ressort sèche.
Les
tiges de tussilage se mangent aussi crues,
tels
quels ou dans une salade, ils sont très juteux. on peut,
éventuellement en retirer les écailles, un peu coriaces.
Les
feuilles de tussilage sont un bon légume de saveur marquée, on en
fait en particulier, d’excellents beignets.
Commentaire :
je n’avais mis qu’une seule poignée de fleurs, ce n’était pas
assez
Texte d'Hélène
Feuilles de tussilage
Photo d'Hélène |
Fruits de tussilage
Dessin de Jeannine |
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
3 messieurs pour une vingtaines de dames....
L'union fait la force!
Yvon - Gérard - Jean Paul : Photo de Bernadette |
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Photo de Bernadette |
Photo de Bernadette |
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Merci aux photographes du jour : Béatrix, Bernadette, Eliette, Jeannine, Jean Paul, Marie Thérèse, Yvon
Jean Paul - Photo de Bernadette |
Béatrix - Photo de Bernadette |
Bernadette - Photo d'Eliette |
Jeannine - Photo de Nadine |
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Explications sur le terrain de :
Hélène et Marie Thérèse (ainsi que leurs textes pour le blog)
Photo de Bernadette |
et Catherine
Photo de Bernadette |
Des joncs cueillis, tressés au cours du pique-nique
https://www.youtube.com/watch?v=hIk7Eg8dKt0
Photo de Nadine |
Photo de Nadine |
Suite du texte de Françoise
A
la fin du néolithique, la diminution du nombre de sites laisse
penser à une déprise à l’âge du bronze : une période plus
calme avant la reprise de la fréquentation à l’extrême fin de
l’âge du bronze, aux environs de 800 av n.e.
Un
nouveau développement apparaît entre 800 et 500 av n.e. à l’âge
du fer. L’habitat en grotte se prolonge quelque peu , mais cette
période voit le développement de l’habitat perché et fortifié.
Versant
nord, l’oppidum de la citadelle est réoccupé.Versant sud,
l’oppidum d’Untinos est le plus important, mais d’une
occupation plus tardive ,fin du 3ème début du 2ème siècle av n.e.
Il
domine le village actuel de Saint Antonin, le mur en pierre encore
érigé date d’une réoccupation au moyen-âge. De type éperon
barré,il n’est facilement accessible que par le nord, les autres
côtés sont délimités par des falaises raides, sa surface est
d’environ 4,5 ha.
Les
tribus celto-ligures, qui peuplent la région, sont implantées sur
les versants sud du massif et dans le bassin d’Aix , où l’oppidum
d’Entremont serait la capitale de la confédération des Salyens.
Ces peuples ne pratiquent pas l’écriture et les informations sur
leur mode de vie et leur culture ne sont retracées que par des
auteurs non contemporains en général (Diodore de Sicile, Stabon),
un siècle après la fin du siège d’Entremont en 123 av n.e qui a
vu la destruction de la « polis » la « ville »
dite d’Entremont et la soumission des celto-ligures à la puissance
romaine.
Bien
avant l’arrivée des phocéens qui ont fondé l’actuelle
Marseille aux environs de 600 av n.e, les celto-ligures commerçaient
déjà avec les navigateurs et commerçants grecs, qui sillonnaient
tout le bassin méditerranéen et installaient des comptoirs. Ainsi
des phocéens s’installèrent sur l’actuelle Marseille aux
environ de 600 av n.e, et la légende veut que Protis épousa Gyptis
fille du roi autochtone, Nann chef des Ségobriges. Aux cours des
siècles, les échanges entre Massilia et les celto-ligures furent
fructeux, les grecs apportant la culture de la vigne et de l’olivier,
les indigènes les métaux précieux,le sel. Pourtant les incursions
des guerriers celto-ligures devinrent problématiques pour les grecs,
tant sur la côte qu’à l’intérieur des terres, où ceux-ci
avaient vraisemblablement installé des comptoirs.
N’étant
pas des guerriers, les grecs firent appel à leur protecteur romain.
C’est ainsi que les romains, mené par Caius Sextius Calvinus
vinrent à la rescousse et firent le siège stratégique de la
capitale des salyens à Entremont en 123 av n.e. Le nom d’Aix en
Provence vient du nom de son vainqueur : Aquae sextiae salluviorum :
les sources sextiennes chez les Salyens (salluviens).
L’oppidum
d’Entremont a été fouillé en grande partie et a révélé deux
villes, la ville haute et la ville basse délimitées par un édifice
qui semble être le lieu de culte des celto-ligures. Leurs pratiques
, qui paraissaient « barbares » aux romains, (eux-mêmes
grands connaisseurs des coutumes barbares si on regarde leur goût
prononcé pour les jeux du cirque) sont mal connues. La coutume
d’accrocher par la chevelure les têtes coupées sur l’encolure
de leur cheval, perpétue celle des celtes, (qui, arrivés vers 400
ans av n.e, se sont mélangés aux ligures indigènes).
L’enclouage
des têtes coupées aux frontons et piliers de leur » temple »
est attestée par les vestiges de ces lieux.
A
Entremont, un pilier avec les cavités où étaient encloués les
crânes est bien visible. Toute la statuaire a été déposée au
musée Granet. On a retrouvé sur l’oppidum de Roquepertuse, la
statue magnifique d’un chef celto-ligure assis en tailleur qui
appose sa main gauche sur une tête coupée et dans sa main droite
son glaive dressé. Prendre la tête d’un guerrier, et surtout si
c’est un chef valeureux vaincu permet au vainqueur de lui prendre
sa force et son énergie , et d’une certaine manière de le
considérer et de le respecter. Ce qui peut sembler barbares aux
romains témoigne d’une vision subtile des forces spirituelles des
individus (explication toute personnelle! ).
Les
romains s’installent peu à peu dans le sud de la Gaule, essuyant
tout de même une attaque de peuplades venus du nord, les Teutons et
les Ambrons, mais qui furent repoussées par Marius en 102 av n.e.,
grande bataille qui se déroula dans la plaine de l’arc et fit
beaucoup de victimes des deux côtés. Un arc de triomphe à la
gloire de Marius fut érigé à Pourrière non loin de l’actuelle
nationale 7, (anciennement voie aurélienne), à présent vandalisé
-il a servi de carrière de pierres aux locaux au fil du temps.
En
90 av n.e les Salyens se révoltent mais la région retrouve son
calme jusqu’à la soumission de Marseille en 49 av n.e. En effet
les massaliotes ayant pris le parti de Pompée contre César dans
leur lutte pour le pouvoir, César, mécontent, assiège Massalia et
soumet tout le monde, à partir de ce moment il conquiert l’actuelle
Provence, toute la Gaule et même au-delà.
L’oppidum
de Saint Antonin sera occupé au moins jusqu’au 2ème siècle
après n.e sans doute plus tardivement si l’on en croit les
céramiques et monnaies recueillies de l’époque de Constantin (4
ème s.après n.e). Il aura été l’un des plus importants du
massif, sa position stratégique et bien visible de très loin, abri
bien protégé par ses falaises, et pourtant proche de ses terres
labourables.
L’incendie
de 1989 l’ a mis à nu et permis une campagne de fouilles, il a
révélé aussi d’autres oppida enfouis sous un couvert végétal
dense.
Aux
2ème et 1 er s. des oppida notoires attestent d’un peuplement
important dans la vallée de l’arc et le massif de Sainte Victoire
:
l’Infernet,
au Tholonet, au dessus de l’étroit sillon de la Cause, passage
vers la vallée de Vauvenargues, le Catafaus aux Bonfillons près de
Vauvenargues ( monnaies d’argent de Marseille) le Castellas de
Puyloubier, Bramefan à St Ser, La Citadelle au col des Portes, le
Pic des Mouches ainsi que le pain de munition, étonnant oppidum
avec sa triple enceinte.
Au
5ème siècle, malgré le peu de sources sûres, il est question d’un
ermitage implanté sur le flanc nord de la montagne Sainte-Victoire,
dont la création est attribuée à Saint Jean Cassien. A la même
époque, un ermite, Servus venant de Lyon, vivait dans la grotte de
Saint-Ser, il fut massacré lors des grandes invasions barbares ,par
Euric ,le roi des Wisigoths qui lui trancha les oreilles. Depuis il
est le patron des sourds et des malentendants et un pélerinage a
lieu tous les ans en mai à Puyloubier.
Les
pélerins, « les venturiés » vont au fil des siècles
venir sur la montagne, anciennement appelée Mont Venture,
L’appellation Saint Victoire n’apparait qu’au 17ème s.,
peut-être par goût des classiques romains à cette époque, qui a
remis en lumière la fameuse victoire de Marius…
Saint-Antonin
est appelé Untinos en 950, puis en 1079 Cella Sancti Antonini,
appellation inscrite dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de
Marseille. on a retrouvé aussi l’appellation Cella Santi Baida ,
en effet Saint Antonin était rattaché à la seigneurie de Bayle,
sur le plateau du Cengle, dont il demeure aujourd’hui une ferme
templière fortifiée magnifique, mais qui est malheureusement
propriété privée.
Photo de Françoise |
Photo de Françoise |
Photo de Françoise |
Par
contre dans le cartulaire, on ne retrouve pas de mention du Prieuré
de la Croix. Cette mention n’apparait pas avant le 13 ème s. où
l’on note la chapelle ermitage de Sancta Ventura, au 15 ème et 16
ème s. traces écrites de Sancta Venture, sans doute la chapelle
ermitage du 5 ème s.
Un
prieuré dit « couvent de Sainte-Victoire »est construit
en 1657., la chapelle Notre Dame de Sainte Victoire en 1661 puis
monastère en 1661.
Les
lieux furent fréquentés et habités par des ermites, malgré les
conditions sévères en hiver, le peu d’ensoleillement et
l’inconfort, jusqu’en 1875 où le dernier ermite frère Elzéar
finit par quitter le prieuré. Déjà dans un état fâcheux au 18
ème s. le prieuré fut abandonné aux ronces et à la ruine.
Il
a fallu la ténacité d’Henri Imoucha , qui en 1954, créa
l’association des amis de Sainte-Victoire pour commencer la
restauration de ces lieux.le sentier bleu dit sentier Imoucha mène
au prieuré depuis le barrage Bimont.
Au
13 ème siècle, les quatre filles du comte de Provence Béranger V
ont fréquenté ces lieux, tout comme la fille du roi René,
Marguerite d’Anjou, devenue reine d’Angleterre. Elles ont
perpétué la tradition du pélerinage sur la montagne avec des
périodes fastes et moins fastes !
Les
habitants de Pertuis furent les premiers à « venturier » dès
1546 venant à pied (70 km aller retour), ce pélerinage «
lou Roumagavi » a toujours lieu le dernier dimanche d’avril
pour la fête de Sainte Venture..
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