Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes,
merci de nous le signaler en commentaire
Catherine nous a proposé une balade près des Aixois, à Venelles, dans la pinède encore fleurie malgré le manque de pluie!
Le vent de la veille nous avait fait redouter une journée froide, mais c'est un soleil resplendissant qui accompagnait notre balade, avec la découverte de la palette des tons bleus, blanc, jaunes et roses.
1er arrêt pour observer la grande cigüe et le chardon Marie sur un terrain nitrophile
La grande cigüe
Conium maculatum
Famille des apiacées
Famille des apiacées
Base du poison officiel des Athéniens et des Phocéens de Massilia pour exécuter les condamnés à mort et les "suicides commandés"
Caractères d'identification :
- Plante glabre
- Base de la tige et des pétioles maculés de pourpre
- Ombelles petites pour la taille de la plante
- Fruit globuleux
- Odeur désagréable au froissement
Propriétés, utilisation
La plante contient dans toutes ses parties, notamment les fruits, au moins 5 alcaloïdes violemment toxiques. Quelques grammes de fruits verts suffiraient à provoquer la mort d'un humain, les oiseaux semblent être réfractaires, le cheval et l'âne peu sensibles, mais c'est un poison violent pour les bovins, les lapins et les carnivores.
Cependant, les intoxications accidentelles sont rares chez l'homme, par cette plante d'aspect et d'odeur vraiment caractéristiques.
Histoire :
Socrate est mort après avoir bu de la cigüe alors que Mithridate s'en est immunisé en absorbant régulièrement des doses croissantes.
Le récit de la mort de Socrate par Platon montre une mort douce, les spasmes, les yeux exorbités et le faciès tragique des intoxiqués par la cigüe ne correspondant pas à la sérénité de Socrate dans son récit.
La boisson létale des grecs contenait peut-être d'autres poisons comme le Datura pour en renforcer la toxicité et de l'opium pour en diminuer la conscience et neutraliser les convulsions.
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Le chardon Marie
Silybum marianum
Famille des ASTÉRACÉES
Belle plante bisannuelle des talus et terrains nitrophiles de Provence, poussant souvent en colonies.
Les feuilles sont souvent très grandes à la base, vert foncé luisantes, marbrées de blanc argenté le long des nervures bordées d’épines.
Les capitules portent des fleurons rose pourpre et des bractées longues très épineuses en étoile.
La plante est comestible, très bon légume à la saveur rappelant celle des cardons.
Les larges feuilles se récoltent au début du printemps, mises à l’ombre quelques heures, il sera facile de découper le tour épineux, et de les préparer en beignets, en gratins. Les réceptacles des capitules juste avant leur épanouissement débarrassés des bractées (avec des gants) se consomment crus ou cuits comme des fonds d’artichauts
Vertus :
Remarquable hépato protecteur consommé en légume, il est utilisé en médecine en soutien du foie, aide au drainage, en traitement complémentaire des cirrhoses et des hépatites, protège le foie de la chimiothérapie, utile également en cas d’intoxication à l’amanite.
Une légende veut que la vierge Marie, voyageant de Judée en Egypte pour échapper à Hérode, aurait caché l'enfant Jésus sous un bosquet de chardons, où elle lui aurait donné le sein. Quelques gouttes de son lait seraient tombées sur les feuilles, traçant des nervures blanches.
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Le bleu
Aphyllantes de Montpellier
Lin de Narbonne
Grémil ligneux
Lithodora fruticosa
Le jaune
Spartier jonc, Faux genet d’Espagne Spartium junceum
Famille des fabacées
Son nom Spartium vient du grec spartos, mot qui désigne un lien, une corde pour rappeler l’usage de ses tiges. Junceum : tiges cylindriques ressemblant à celles du jonc.
Toute la plante, surtout les graines et leur gousse sont très toxiques, peut provoquer des « ginestado » chez les animaux qui la consomment.
Des fleurs est extraite une huile essentielle âcre et amère qui est utilisée en médecine pour ses propriétés vasoconstrictrives et tonifiantes dans les préparations tonicardiaques (sparteine)
Utilisée dans l’antiquité pour la fabrication des cordes et des voiles de navire, son usage se perpétue au cours des siècles, au XVIIIème siècle existe encore une fabrication artisanale, les rameaux sont coupés à la main, mis à sécher, battus, rouis, pour en faire draps, serviettes, chemises, robes inusables.
En 1939, la France a besoin de fibres textiles pour remplacer les importations, dans l’urgence plusieurs usines sont équipées pour produire des fibres textiles avec le spartier.
La plante
Grand arbrisseau sur les coteaux secs et ensoleillés souvent prés de l’homme dans les friches remuées pour des travaux ou nouvelles construction, se trouve dans presque toute la France de 0 à 850m sauf dans le Nord Est
Pourquoi ce n’est pas un genêt ?
Le calice de la fleur est ouvert sur le dessus et forme une lèvre inférieure à 5 dents courtes.
Les nombreux rameaux longs, cylindriques, compressibles, presque sans feuilles sont utilisés en vannerie ou pour confectionner des balais
Ses fleurs embaument et se transforment en gousses dures devenant noires à maturité et éclatent en spiralant, pour projeter les graines, ce claquement dans les garrigues signe l’arrivée de l’automne !
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Genêt scorpion
Genista scorpius
Famille des FABACÉES
Argeras ou Argelas
A ne pas confondre avec l’ajonc de Provence (Ulex parviflorus) qui est appelé pareillement en provençal. Il fleurit beaucoup plus tôt et ses calices sont divisés jusqu’à la base en deux lèvres, alors que ceux du genêt sont entiers, seulement dentés.
Ce genêt porte le nom de scorpion car ses piqures sont inflammatoires comme celles du scorpion ; c’est en effet le plus épineux de nos genêts. Arbrisseau de 1 à 2 m de haut, constituant des broussailles redoutables à feuilles petites, disparaissant très tôt.
Les gousses sont bosselées, leur sommet est lancéolé, elles explosent dans un craquement sec à l’arrivée de l’automne.
Non toxique
Boutons et fleurs sont comestibles, les boutons confits comme des câpres et les fleurs dans les crudités.
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Pastel des teinturiers
Isatis tinctoria
Famille des BRASSICACÉES
Photo de Nadine
Histoire
-Déjà utilisé dans l’antiquité, on retrouve des bandelettes de momies égyptiennes traitées au pastel
- Les Maures ont introduit le Pastel dans le Sud de l’Europe au Moyen- Age
-Au XV ème siècle il arrive en Angleterre, puis dans l’Europe du Nord où il est utilisé en teinture
1 – L'été, récolte des feuilles qui sont écrasées sous une meule pour donner une pâte végétale mise à fermenter pendant 8 semaines
2 – Moulage de boules de la taille d’un pamplemousse nommées « cocagnes » Elles sont mises à sécher 4 mois, deviennent dures, noires, plus petites. Elles se conservent ainsi 4 mois et sont transportées plus facilement.
En France, à la renaissance, Toulouse s’impose au cœur du commerce européen du bleu, c’’est le légendaire » pays de Cocagne » terre bénie où il fait bon vivre avec ses célèbres négociants pasteliers, qui accumulent des fortunes extraordinaires et bâtissent des hôtels pasteliers dans la ville rose. Leur puissance est aussi fulgurante qu’éphémère, les guerres de religion et l’arrivée de l’indigo importé des Indes signent le déclin du pastel.
Teinture
On extrait des feuilles de pastel un pigment naturel utilisé pour teindre d’un bleu « grand teint » unique en son genre, il est le seul pigment végétal capable de donner cette couleur bleue parfaite résistant au soleil et au lavage dans tout l’occident
Peinture
Ce même pigment de pastel est utilisé pour la peinture de décoration et de protection des boiseries. La qualité du pigment permet d’obtenir une couleur exceptionnelle pour les artistes peintres, et ses propriétés naturelles insecticides et fongicides protègent les boiseries extérieures (bleu charrette)
Propriétés
Agit sur les affections de la peau, ulcères, urticaire, plaies et brulures
Actuellement à Toulouse, existe un Musée du Pastel avec boutique, spa bleu au pastel, lavoir pressing et restaurant (le pastel n’est pas comestible) Voici le lien :
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Biscutelle commune
Biscutella laevigata
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Epine-vinette
Berberis vulgaris ssp. vulgaris
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Sisymbre officinal
"Herbe aux chantres"
Sisymbrium officinale
Famille des Brassicacées
Tige rigide couverte de poils, feuilles alternes, pennées à la base.
Fleurs jaunes à 4 pétales, rameaux supérieurs très étalés, siliques de 1-2 cm souvent velues et typiquement appliquées contre les tiges.
Plante très connue depuis l’antiquité pour avoir rendu la voix à des orateurs, des chanteurs. Il est efficace contre la toux et surtout contre les laryngites et les extinctions de voix. On a découvert aujourd’hui qu’il est idéal contre les rides et le vieillissement (Il existe des huiles, des crèmes à base de Sisymbre)
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Hippocrépis unisiliquosa subsp. biflora
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Moutarde des champs
Sinapis arvensis
Famille des BRASSICACÉES
Plante annuelle de 30 à 80 cm de haut, à feuilles découpées en folioles inégales, à fleurs jaune et siliques dressées, presque sessiles, bosselées, glabres, portant un bec conique, un peu plus court que les valves, parfois appliquées contre les tiges. Très répandue dans les cultures.
Les jeunes pousses peuvent être consommées. Les graines une fois moulues peuvent donner une sorte de moutarde.
Moutarde blanche
Sinapis alba
Famille des BRASSICACÉES
Plante ressemblant à Sinapis arvensis, mais plus robuste, davantage hérissée et surtout à fruits velus surmontés d’un long bec très aplati en lame de sabre un peu plus long que les valves. La fleur est bien jaune, c’est la graine qui est blanche !
Cultivée pour ses graines riches en lipides qui produisent une huile à usage industriel ou alimentaire. Elles sont à la base de la fabrication de la moutarde.
La moutarde blanche est parfois semée comme engrais vert ou piège à nitrates, c’est à dire culture intercalaire évitant de laisser les champs à nu pour limiter le lessivage des nitrates solubles, elle est détruite avant sa montée en graine. Elle est aussi utile pour tuer les nématodes de façon naturelle, sa racine puissante permet de briser les mottes d’argile d’un sol très lourd, et ainsi faciliter l’incorporation d’humus et l’amélioration du sol
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L'euphorbe à feuilles en scie
Euphorbia serrata
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"Herbe aux chantres"
Sisymbrium officinale
Famille des Brassicacées
Tige rigide couverte de poils, feuilles alternes, pennées à la base.
Fleurs jaunes à 4 pétales, rameaux supérieurs très étalés, siliques de 1-2 cm souvent velues et typiquement appliquées contre les tiges.
Plante très connue depuis l’antiquité pour avoir rendu la voix à des orateurs, des chanteurs. Il est efficace contre la toux et surtout contre les laryngites et les extinctions de voix. On a découvert aujourd’hui qu’il est idéal contre les rides et le vieillissement (Il existe des huiles, des crèmes à base de Sisymbre)
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Hippocrépis unisiliquosa subsp. biflora
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Moutarde des champs
Sinapis arvensis
Famille des BRASSICACÉES
Plante annuelle de 30 à 80 cm de haut, à feuilles découpées en folioles inégales, à fleurs jaune et siliques dressées, presque sessiles, bosselées, glabres, portant un bec conique, un peu plus court que les valves, parfois appliquées contre les tiges. Très répandue dans les cultures.
Les jeunes pousses peuvent être consommées. Les graines une fois moulues peuvent donner une sorte de moutarde.
Moutarde blanche
Sinapis alba
Famille des BRASSICACÉES
Plante ressemblant à Sinapis arvensis, mais plus robuste, davantage hérissée et surtout à fruits velus surmontés d’un long bec très aplati en lame de sabre un peu plus long que les valves. La fleur est bien jaune, c’est la graine qui est blanche !
Cultivée pour ses graines riches en lipides qui produisent une huile à usage industriel ou alimentaire. Elles sont à la base de la fabrication de la moutarde.
La moutarde blanche est parfois semée comme engrais vert ou piège à nitrates, c’est à dire culture intercalaire évitant de laisser les champs à nu pour limiter le lessivage des nitrates solubles, elle est détruite avant sa montée en graine. Elle est aussi utile pour tuer les nématodes de façon naturelle, sa racine puissante permet de briser les mottes d’argile d’un sol très lourd, et ainsi faciliter l’incorporation d’humus et l’amélioration du sol
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L'euphorbe à feuilles en scie
La pimprenelle
Sanguisorba minor
Le rose
Le trèfle étoilé
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Arbre de Judée Cercis siliquastrum
Gainier
Famille des FABACÉES
Arbre de Judée Cercis siliquastrum
Gainier
Famille des FABACÉES
Originaire du Moyen –Orient, il doit à ses gousses plates en forme d’étui son autre nom populaire de « Gainier », il est un des plus beaux arbres de la flore méditerranéenne. On ne peut le confondre avec aucune autre essence : des feuilles rondes, en cœur profond à la base, de nombreuses gousses rougeâtres, pendantes, qui se balancent tout l’été le long des branches et des rameaux et persistent sur l’arbre bien après son dépouillement automnal (1) Floraison profuse qui en fait, de mars à mai selon les régions, un merveilleux bouquet rose, quelquefois blanc (ou entre les deux). Ces fleurs, qui éclosent avant les feuilles, paraissent d’autant plus miraculeuses qu’elles semblent crever l’écorce rude et sombre de l’arbre : elles naissent en faisceaux serrés le long des rameaux, des branches, et même sur le tronc.
Des légendes racontent que le Gainier, « Arbre de Judée » ou « de Judas », fut l’arbre sous lequel Judas donna le baiser fatidique, celui où, plus tard, il se pendit. En Sicile, où les sorcières l’estiment, on s’en méfie et l’on assure que celui qui en tombe trépasse à coup sûr. Est-ce par dépit de le voir donner tant de fruits immangeables que les peuples méditerranéens lui ont fait cette fâcheuse réputation ? Comme le bourgeois se méfie du poète, « parasite de la société », les gens de la terre s’indignent aisément de la gratuité.
Extrait du livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux de Pierre Lieutaghi
- Le bruit que font les gousses sèches sous le vent lui ont valu le nom de
Pachin-pachau dans le pays d’Apt. Ce mot, en provençal est une onomatopée du bruit d’une querelle ; bisbille, discussion.
(Réf. : Lou trésor dou félibrige de F. Mistral)
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Vesce de Hongrie
Vicia pannonica
Gesse pois chiche
Lathyrus cicera
Gesse et vesce
Un lien pour essayer de différencier les deux...
http://www.jeantosti.com/Fleurs/gesse.htm
Catherine a fourni un super travail pour nous aider à différencier les gesses et les vesces .... Vous ne devriez plus confondre les uns et les autres (enfin, après un peu de pratique quand même!)
Un GRAND MERCI à Catherine pour ces photos explicatives oh combien intéressantes!!!
Photos et explications de Catherine
Photo de Catherine
Photo de Catherine
Photo de Catherine
Photo de Catherine
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L'érodium bec-de-cigogne
Erodium ciconium
http://www.jeantosti.com/Fleurs/gesse.htm
Catherine a fourni un super travail pour nous aider à différencier les gesses et les vesces .... Vous ne devriez plus confondre les uns et les autres (enfin, après un peu de pratique quand même!)
Un GRAND MERCI à Catherine pour ces photos explicatives oh combien intéressantes!!!
Photos et explications de Catherine |
Photo de Catherine |
Photo de Catherine |
Photo de Catherine |
Photo de Catherine |
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L'érodium bec-de-cigogne
Un petit "truc" pour différencier l'érodium du géranium ; les feuilles de l'érodium pourraient s'inscrire dans un triangle alors que celles du géranium pourraient s'inscrire dans un cercle....
Le blanc
Aubépine
Crataegus monogyna à 1 style
Lin blanc
Silène d'Italie
Silene italica
Silène enflé
Frêne à fleurs / Orne
Fraxinus ornus
Famille des oléacées
Arbre originaire du sud de l’Europe de l’Espagne à la Turquie, spontané en France dans les Alpes maritimes et en Corse, subspontané ailleurs dans le midi.
- Écorce grisâtre et lisse même chez les arbres âgés
- Bourgeons à reflets soyeux, grisâtres
- Feuilles à folioles basilaires petiolulées
- Floraison blanche odorante après les feuilles
Dans les contrées chaudes, l’orne exsude sur ses feuilles et aux plaies de son écorce une gomme de saveur douce et fade qui se prend en grains ou en masses jaunâtres ou blanchâtres ; c’est la manne des apothicaires d’antan (celle dont les hébreux se nourrirent dans le désert était aussi sans doute la sève d’un végétal, certainement le tamaris)
Laxatif doux, agréable à prendre, cette substance eut son heure de gloire lorsque la purgation était la base de la médecine. La manne était importée de Calabre ou de Sicile ou on la récolte encore.
Certaines personnes délicates et sensuelles la mêlaient à leur café.
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Les brins d'herbe s'amusent :
Jean Paul a fabriqué une bague à partir d'une petite branche de frêne..
Après avoir été plusieurs à essayer la bague, façon pantoufle de vair * de Cendrillon,
c'est Marie Do qui a pu passer la bague à son (petit) doigt
* http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic62-pantoufle-de-verre-ou-pantoufle-de-vair.html
* http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic62-pantoufle-de-verre-ou-pantoufle-de-vair.html
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Aristoloche pistoloche
Aristolachia pistolochia Staeheina dubia