Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes,
merci de nous le signaler en commentaire
Le beau temps était au rendez-vous à DABISSE pour cette sortie reportée... Quelques nuages à l'heure de notre rendez-vous, nous incitant à prendre nos vestes, mais la température et le soleil étaient bien là peu de temps après, nous avons même eu trop chaud!
Nous traversons la Durance, et observons plusieurs plants de Pastel des teinturiers - Isatis tinctoria
Le printemps est pour dans deux jours, nous en constatons les prémisses,
quelques floraisons apparemment bien identifiées par la plupart, mais un petit rappel n'est pas superflu, pour remettre en place les connaissances acquises précédemment ... et pour renseigner les nouveaux adhérents...
Françoise A. avait prévu des brochures.
Quelques-unes d'entre nous ont cherché et trouvé des asperges sauvages -Asparagus acutifolius, d'autres ont récolté des poireaux sauvages - Allium ampeloprasum, difficiles à déterrer .... ou encore des brocolis sauvages, appelés aussi passerage drave - Lepidium draba
Le parcours, très facile, est jalonné de différentes étapes :
1. Départ de la chapelle ruinée Saint Pierre édifiée au XVIIème siècle.
3. Verger d'oliviers irrigué à partir d'un réseau sous pression. Les arbres sont irrigués par des petits asperseurs (micro-jets)
4. Plantation récente avec 400 arbres/ha en variété FRANTOÏO, irriguée au goutte à goutte
5. Point de vue : panorama avec la découverte d'une partie du verger méen.
Arbre symbole de paix, cultivé depuis des millénaires, l'olivier est arrivé en Provence avec les Grecs s'établissant à Marseille. Répandu vers l'intérieur de la Provence par les Romains, il s'est implanté aux Mées il y a environ 2000 ans. Attesté au Moyen-Âge, il se développe particulièrement au XIXème siècle où il remplace les vignes atteintes de phylloxera.
Actuellement, les Mées, avec 90.000 arbres, est la première commune oléicole des Alpes de Haute-Provence. De nombreuses plantations nouvelles, avec des densités de 300 à 400 arbres à l'hectare, concourent à cette situation. L'AGLANDAU est la variété dominante, elle donne à l'huile le goût de fruité vert. L'irrigation par aspersion accompagne généralement ces plantations.
Etant situées en zone Nord, les arbres sont moins sensibles au gel qui reste cependant un fléau majeur (gel de 1956). Des parasites comme la cochenille (arbres noirs à cause de la fumagine), la mouche de l'olivier (piqûres dans le fruit) sont généralement à surveiller.
La récole s'effectue en novembre/décembre. Pour obtenir un litre d'huile il faut de 4 à 5 kgs d'olives.
L'A.O.P. (appellation d'origine protégée) "Huile de Haute Provence" décernée en 1999 et les nombreuses médailles obtenues dans les salons agricoles témoignent d'une qualité exceptionnelle.
Les oliviers appartiennent à plusieurs propriétaires Nous rencontrons un propriétaire récoltant qui commercialise son huile à Pelleautier, dans les Hautes Alpes.
Hélène taille un bâton pour la marche...
Il doit y avoir un problème de date : le lundi 27 mars 2024, même s’il pourrait avoir lieu dans deux jours, n’existera jamais.
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