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mercredi 9 mars 2022

Botanique le lundi 7 mars 2022 à Grambois

 Nous sommes des botanistes amateurs. 

Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

Nous étions 12 à reprendre avec grand plaisir cette initiation botanique proposée par Marie Thérèse, chez Suzanne.

Nous avons revu le lexique que nous avions élaboré durant le confinement, et le mot "vrille" a été très rapidement à l'ordre du jour...

Nous avions donné la définition suivante : "Une vrille peut avoir plusieurs origines :    une foliole terminale, une tige d'origine foliaire (bryone dioïque), stipulaire (salsepareille), raméale (vigne) ou racinaire (vanillier)"

Les clématites (Clematis), les passiflores (Passiflora), la vigne vierge (Parthenocissus quinquefolia) ont toutes des vrilles. 

Premier exemple : la passiflore  (Passiflora)

Commençons par observer la tige, elle est plutôt anguleuse, cannelée... Les feuilles ont une disposition alterne.

À la base de chaque feuille se trouvent deux stipules qui ont la forme d'oreilles, la feuille est pétiolée** et son limbe* est simple, très découpé en 5 lobes, à la disposition palmée. Chaque lobe de ce limbe est entier. 

* le limbe est la partie plane, verte, de la feuille

** pétiolé : Partie rétrécie située à la base de la feuille, qui lui sert de support et l'unit à la tige.

La vrille est en face de la feuille, comme les feuilles sont alternes, ce serait plutôt le départ d'un rameau. Cette vrille a une origine  raméale. 



2ème exemple : la salsepareille :  (Smilax aspera L.)

Pour la salsepareille, nous observons deux vrilles à la base de la feuille, elles ont valeur de stipules, on parle de vrille stipulaire. 
NB : Dans le cas de l'épine-du-Christ ou Paliure (Paliurus spina-christi), les stipules, par 2 également, sont transformées en épines.


3ème exemple : Clématite flamette (Clematis flammula) 


C'est le pétiole qui sert de vrille, c'est une vrille pétioliaire. 




Etude d'une tulipe (Tulipa spp.)

Plante vivace grâce à son bulbe à écailles.


La tige est herbacée, glabre, dure, verte, lisse, ronde; les feuilles sont alternes, engainantes (= amplexicaules);  le limbe est entier, simple, lancéolé, 
Les nervures sont parallèles, ce qui est un  caractère particulier du groupe des monocotylédones. 


La fleur :
Elle est solidaire, régulière. De l'extérieur vers l'intérieur, on rencontre un verticille de 
3 sépales et 3 pétales, lesquelles ont la même couleur. Nous pouvons les qualifier de sépales pétaloïdes, le périanthe est pétaloïde. 


Les pétales alternent avec les sépales (règle de l'alternance)
Nous avons retiré les sépales et les pétales pour découvrir l'appareil reproducteur.
Nous trouvons un verticille de 6 étamines qui correspondent à l'androcée*
*Androcée : Ensemble des pièces fertiles mâles de la fleur.




Chaque étamine est composée d'un filet blanchâtre, un peu court, et d'une anthère (couleur foncée, plate)
L'anthère contient le pollen, voir la photo ci-dessous, le pollen s'est éparpillé sur la feuille de papier (je l'ai un peu aidé!)


Le pistil ou gynécée est couleur ivoire, énorme, à section triangulaire, nous observons 3 gros stigmates à son sommet, qui prouvent que le gynécée est  constitué de 3 carpelles soudés., Le fruit sera  une capsule qui s'ouvre en 3 valves
Pistil = gynécée (dans un gynécée il peut y avoir plusieurs parties qui correspondent à des carpelles


Les parties du pistil sont l'ovaire, le style et les stigmates.
Chez la tulipe, il manque le style. 

Sur la photo ci-dessous nous pouvons apercevoir le gynécée, formé de 3 carpelles soudés, il n'y a pas de style.
L'ovaire est supère.



Fleur de l'amandier :


Les sépales sont soudés, verts, les pétales sont libres.
Alternance des verticilles.
Pétales avec limbe et très petit onglet triangulaire rose.
Nombreuses étamines saillantes, nombreuses anthères jaunes, filet rose
Si nous tirons sur un sépale, nous constatons que tout est soudé : les étamines, les pétales et les sépales sont soudés au réceptacle floral, qui forme une urne.






Utilisation de la flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique, de Gaston Bonnier / Georges de Layens

Cheminement laborieux mais très intéressant .. Il est nécessaire de s'exercer sur d'autres plantes... 

- Il s'agit d'une plante ayant des fleurs; on y trouve des étamines, un pistil ou les deux à la fois
- Etamines et pistils sur la même plante, quelquefois dans des fleurs différentes
- Fleurs non réunies en capitules entouré d'une collerette de bractées
- Fleurs à une seule enveloppe ou à deux enveloppes de couleur et de consistance semblables, ou sans enveloppe florale
- Plante herbacée ou arbre ou arbuste non résineux; fleurs à stigmates
- Feuilles à nervures non ramifiées et parties semblables de la fleur disposées par 6 ou 3 ou moins de 3..
Ce cheminement nous amène à la section E : plantes monocotylédones p.XXIII
- Fleurs régulières, ni vertes, ni membraneuses, colorées
- 21ème groupe :
- 6 étamines
- Ovaire libre
- Enveloppe florale entièrement colorée
- Feuilles développées en même temps que les fleurs
- Plante n'ayant pas à la fois ces caractères
- Liliacées, p292
- Tige ayant un bulbe à la base
- Fleurs à divisions libres entre elles ou soudées seulement à la base
- Fleurs isolées ou en ombelle ou presque en capitule
- 2ème groupe p 292
- Fleurs isolées
- Pas de style; anthères attachées aux filets par leur base
- Tulipe












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