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dimanche 14 mars 2021

Les dangers de la carence en vitamine D

 Les dangers de la carence en vitamine D


On sait que la vitamine D favorise l’absorption du calcium et du phosphore – qui jouent un rôle important dans le maintien de la santé des os. Mais les recherches démontrent que la vitamine D :

  • Régule plus de 200 gènes et affecte CHAQUE cellule du corps.
  • Contribue au bon fonctionnement de pratiquement tous les tissus et organes, dont le cerveau, le cœur, les muscles, les glandes endocrines et le système immunitaire

Au mois de février, les populations de l'hémisphère nord atteindront leur taux le plus bas de vitamine D de l'année, parce que beaucoup de gens ne se sont plus sérieusement exposées au soleil depuis maintenant 5 mois 


En principe, la vitamine D est fabriquée naturellement par notre corps, sous l'effet des rayons UVB du soleil. Mais encore faudrait-il, pour en avoir assez, que l’on s’expose tous les jours, y compris le torse, pendant au moins 30 minutes, et ce à la mi-journée.

Pour tous ceux d'entre nous qui vivons dans des régions froides ou pluvieuses ou qui travaillons dans des bureaux, c'est un défi difficile à relever d'octobre à mars. La prise de compléments est donc utile, et elle pourrait même être systématique chez les personnes de plus de 70 ans, dont la peau absorbe 4 fois moins les UVB que les autres, et qui ne synthétisent presque plus de vitamine D.


Plus de 8 Français sur 10 manquent de vitamine D, c'est-à-dire qu'ils ont moins de 30 ng de vitamine D par millilitre de sang. 50 % des Français sont même à moins de 20 ng/mL. En particulier, les personnes de plus de 70 ans synthétisent 4 fois moins de vitamine D qu'une personne jeune, à exposition comparable, à cause du vieillissement de la peau. Une personne âgée sortant peu sera presque automatiquement carencée. De même, les enfants sont très souvent en déficit de vitamine D, parce que trop peu exposés au soleil. Tout ceci est préoccupant car les déficits en vitamine D sont liés à une grande variété de problèmes de santé ; 


Cette vitamine est particulièrement essentielle à :

  • La prévention des infections notamment hivernales et de Covid 19 ; en effet, la carence en vitamine D affaiblit l’immunité et favorise rhume, grippe et infections des voies respiratoires supérieures. La vitamine D stimule la synthèse de la cathélicidine, notre « antibiotique » naturel. La cathélicidine a pour priorité de défendre les sites d’entrée – dont les voies respiratoires – contre les agents infectieux (bactéries, virus, champignons). Chez les patients Covid admis en soins intensifs , les taux de cathélicidine sont plus bas que chez des personnes en bonne santé.
  • L’amélioration de la fonction pulmonaire ; on note un intérêt particulier dans le cas des BPCO (bronchites pulmonaires chroniques obstructives)
  • La prévention de certains cancers (sein, ovaire, prostate, côlon) et des lymphomes non hodgkiniens. A noter que la vitamine D3 est, expérimentalement, un inhibiteur puissant des tumeurs. Elle peut « ordonner » à des cellules cancéreuses de se comporter à nouveau comme des cellules saines. Elle favorise leur suicide cellulaire et freine leur prolifération.
  • La prévention de la dépression saisonnière : la vitamine D est essentielle au fonctionnement du cerveau ; la vitesse à laquelle les neurotransmetteurs, ces molécules qui véhiculent les messages de nos émotions, sont fabriqués, dépend d’un enzyme qui utilise de la vitamine D.
  • La fatigue chronique
  • La prévention du diabète de type 2 en améliorant la sensibilité à l’insuline dans les cellules, de la sclérose en plaques et de la maladie de Parkinson…
  • La protection contre la formation de plaques d’athérome et les affections cardio-vasculaires…elle régule la tension artérielle, améliorer les fonctions cardiaques chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque.
  • La prévention du rachitisme chez l’enfant, de l’ostéomalacie chez la personne âgée et de l’ostéoporose post-ménopausique.
  • L’amélioration de la douleur musculo-squelettique chronique (douleurs chroniques du bas du dos) ainsi que les symptômes de fatigue associés à la fibromyalgie.
  • L'amélioration des gingivites avec un effet anti-inflammatoire bien significatif  ...

Quelle quantité prendre et sous quelle forme ? 


Tous ces risques pourraient être facilement réduits en prenant un peu de vitamine D, sous forme de complément alimentaire ; en effet, on en trouve très peu naturellement dans notre nourriture, en dehors des poissons de mer gras, notamment morue et son huile, coquillages et crustacés. Il convient de vérifier le dosage avec son thérapeute en fonction de son bilan sanguin et de son état de santé, mais on peut déjà retenir que :

  • Chez l’enfant en période de croissance, y compris l’adolescence, les besoins s’évaluent entre 600 à 1 500 UI par jour.
  • Pour une personne adulte en bonne santé, une dose quotidienne de 1000 à 1500 UI d'un complément de vitamine D par jour est conseillée. Cette supplémentation devient indispensable  après 60 ans, et plus encore après 70 ans.
  • Depuis 2007 pour la femme enceinte et allaitante la société Canadienne recommande un apport oral 2000 UI par jour.

A noter qu’il n’y a pas de risque d'intoxication  : selon le spécialiste mondial de la vitamine D, le Professeur Holick, « il faudrait probablement prendre entre 30 000 et 50 0000 UI par jour pendant une très longue période pour risquer d'être intoxiqué.


On peut commander des spécialités dosées à 400 UI, 1000 UI ou 2000 UI. Voici quelques marques possibles : Royal Ultra D3 La Royale, D.Plantes, Energetica Natura, Naturamedicatrix, Therascience ...


La vitamine D prescrite par les médecins?

Beaucoup de médecins aujourd'hui sont conscients du problème et pensent spontanément à prescrire des ampoules de vitamine D à leurs patients. Généralement, il s'agit cependant d'ampoules de doses massives de 100 000, 200 000 Unités Internationales (UI) à prendre en une à deux fois.

Il n'est pas certain que ce soit idéal. Ces ampoules sont en fait plutôt conçues comme doses thérapeutiques, c'est à dire à prendre en cas d'urgence, pour faire cesser des symptômes évidents de carence. Mais cela revient à prendre un mois de soleil en pleine figure en l'espace de quelques minutes. Non seulement ce n'est pas physiologique, car nous fabriquons un peu de vitamine-D3 chaque fois que nous nous exposons régulièrement au soleil, d'autre part l'organisme peine à utiliser et stocker cette arrivée massive de vitamine D.


On conseille parfois d'associer la vitamine D3 à de la vitamine K2 pour assurer la capacité du corps à utiliser efficacement le calcium. 

En effet, la vitamine D3 contribue à l’absorption du calcium et du phosphore. Mais c’est la vitamine K2 qui régule la destination de ce calcium dans le corps. Ainsi, prendre du calcium et de la vitamine D pour des os en santé est inutile si on a une carence en vitamine K2. 

Faisant partie des vitamines moins connues, difficile à obtenir par l’alimentation, la vitamine K2 est un puissant antioxydant qui réalise plusieurs fonctions dans le corps. Sa fonction la plus importante est la prévention de l’accumulation du calcium sauvage non métabolisé dans des endroits problématiques, tels que sur les articulations ou dans les artères. Rappelons que la calcification dans les artères augmente le risque de maladies cardiovasculaires, comme les crises cardiaques, l’insuffisance cardiaque et les AVC.

samedi 13 mars 2021

Les bienfaits de la cure de sève de bouleau

 Les bienfaits de la cure de Sève de Bouleau

Au début du printemps (fin mars/début avril dans le 05), on peut récolter la sève de bouleau  qui monte en abondance dans l'arbre. La sève est le liquide qui nourrit les bourgeons et les jeunes pousses du bouleau  et monte, comme dans tous les arbres, sous l’effet d’une différence de potentiel électrique entre ciel et terre. C’est à cette époque qu'elle est  la plus riche, car les bourgeons ont, bien évidemment, besoin, pour leur croissance, d’une abondance de minéraux, d’oligo-éléments et de vitamines.


La montée de sève dépend des conditions météo, des changements de lune; selon certains récoltants, le moment idéal, c'est quand on a une alternance de nuits froides et noires et de jours cléments et très lumineux. Il faut également que l'arbre soit suffisamment gros (le tronc doit mesurer au minimum 25 à 35 cm de diamètre) et que ce soit un betula pubescens. On peut alors obtenir facilement 1 à 2 litres de sève par jour, voire davantage pour un arbre de grande taille.


Le mode de récolte est le suivant : l’extraction s’opère en faisant un petit orifice d’environ 5 cm de profondeur dans le tronc de l’arbre et en y plaçant un petit tuyau souple pour conduire la sève dans un pot ad hoc. On utilise une mèche du diamètre du tuyau que l’introduit ensuite dans l'arbre, en général 8 mn.  On perce à  une hauteur d’environ 50 cm de sol.

La sève coule ensuite doucement dans le récipient, sans que le flux principal soit empêché de monter dans les branches et donc sans nuire à la santé de l’arbre, qui en conserve suffisamment pour lui-même. Une fois la récolte terminée, on rebouche bien le tronc d’arbre avec une cheville en bois. Ceci permet à la sève restante de profiter entièrement à l'arbre sans déperdition inutile, de protéger l’arbre des infections et de l’aider à refaire son écorce.


L'idéal serait de prélever chaque jour uniquement la quantité de sève que l’on consomme et de la boire fraîche, immédiatement. À défaut,  il convient d’entreposer le récipient emplie de sève immédiatement au réfrigérateur, où elle se conserve au maximum 3 semaines.


Certains magasins bio en proposent aussi sur commande pendant cette période.


Depuis des siècles, les peuples de l’Europe du Nord boivent en cure au printemps le «jus de bouleau». Ils l’utilisaient pour renforcer la croissance des enfants et des adolescents, pour rendre à leurs parents l’énergie amoindrie par les hivers rigoureux, pour donner aux vieillards plus de force, pour atténuer ou supprimer leurs douleurs rhumatismales ou articulaires…



Selon la naturopathie, l’alimentation de l’hiver est souvent trop riche, calorique, encrassante, dénaturée; rappelez vous que les aliments les plus riches sont aussi les plus chargés en polluants chimiques car ces derniers sont stockés dans les graisses corporelles des animaux. L’alimentation est également plus sucrée, plus pauvre en vitamines et antioxydants. La sédentarité, l’absence de sudation mais aussi la pollution et le stress provoquent également une surcharge des émonctoires ou « portes de sortie » de l’organisme : foie et intestin, rein, poumon et peau. S’ensuit un « encrassement » et un « ralentissement métabolique », avec de la fatigue comme premier symptôme ressenti à la sortie de l’hiver… mais aussi troubles cutanées, puis allergies, douleurs articulaires, tension artérielle, indigestions, calculs rénaux


Aussi, convient-il, au début du printemps, de débarrasser l’organisme de tout ce qui l’encombre et d’aider nos filtres épurateurs à se purifier. La sève de bouleau que l’on récolte justement au début du printemps, est extraordinairement précieuse pour réaliser ce grand nettoyage. A partir de la trentaine une telle cure est bénéfique, chaque année au printemps, pour retrouver équilibre et vitalité.  


Les propriétés drainantes et diurétiques de cette «eau de bouleau» ont été confirmées depuis lors par la science et les indications se sont multipliées, notamment pour l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique et le cholestérol. La puissance de drainage de la sève est également reconnue pour  améliorer très sensiblement les problèmes cutanés, souvent liés à la saturation par les toxines des systèmes excréteurs (acné, psoriasis, eczéma, dartres, dermites du cuir chevelu …). 


La sève de bouleau a également montré son efficacité dans les troubles de la vessie, de la vésicule biliaire ou dans les affections rhumatismales (articulations encrassées par des dépôts de toxines).


La sève de bouleau est donc particulièrement recommandée aux personnes affectées par :

  • des calculs urinaires (lithiases rénales),
  • de l’eczéma sec
  • des douleurs articulaires d’arthrite ou d’arthrose


En cas de régime amaigrissant elle stimule l'élimination des toxines autrement ralentie par la diminution du bol alimentaire.


La sève de bouleau n’est pas seulement bonne pour se nettoyer des toxines et comme diurétique, elle est également riche en oligo-éléments et en minéraux. A ce titre, elle est particulièrement appréciée dans la lutte contre l’ostéoporose grâce à la présence de silicium organique bio-disponible, de calcium et de phosphore; c’est un excellent reminéralisant. Elle contient en particulier :

  • Magnésium et lithium, bons pour réguler l’humeur, combattre la morosité et les petites dépressions,
  • Silicium, bon pour les articulations et contre l’ostéoporose,
  • Potassium, bon pour l’équilibre du rythme cardiaque et la circulation sanguine,
  • Calcium et phosphore qui renforcent dents et os
  • Vitamine C et sélénium,  des antioxydants bons pour contenir stress oxydatif causés par les radicaux libres.


Les études menées par l’Université de Riga, en Lettonie, ont prouvé que la sève de bouleau dispose de fortes propriétés antioxydantes et retarde les effets du vieillissement. Enfin, les flavonoïdes qu’elle contient comme la quercétine sont aujourd’hui d’une efficacité reconnue pour renforcer les vaisseaux sanguins, diminuer la tension artérielle et combattre la rétention d’eau.


Comment pratiquer la Cure de Sève de Bouleau?


Le liquide recueilli sort de l’arbre avec une couleur souvent très claire, presque comme de l'eau (d'où l'appellation "eau de bouleau"). La présence de tanins en plus ou moins grande quantité peut, toutefois, lui donner une très légère coloration tirant sur le jaune très pâle. La sève étant «vivante», elle peut, sans pour autant perdre ses qualités, commencer à fermenter au fil des jours, sa couleur se mue  alors en blanc un peu laiteux, mais, même après cela, elle reste encore buvable pendant un bon moment. La sève de bouleau se conserve très bien au réfrigérateur  durant trois semaines. 


Comme beaucoup d'autres cures de nettoyage, la cure de sève de Bouleau doit s’étendre sur 21 jours - donc trois semaines - à raison d’un verre entier par jour, à prendre, de préférence, le matin à jeun. Une quantité minimale de trois litres par personne est donc requise, 5 litres dans l’idéal (à raison de 150 à 250 millilitres/jour) pour les personnes fatiguées, souffrant de rhumatismes ou souhaitant tout simplement détoxifier efficacement leur organisme.


Quelle différence entre jus de bouleau et sève de bouleau ?

La sève de bouleau est obtenue en drainant les arbres directement par l’écorce. Le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de bouleau. On le trouve très facilement dans les magasins diététiques. Le jus de bouleau est conservé sous forme de concentré à diluer dans de l’eau. Il est environ 4 à 5 fois moins cher que la sève. Mais attention, la sève  est bien plus riche purifiante et bien plus riche en oligoéléments et en minéraux que le jus.