Un atelier de révision ou d’initiation à la vannerie spiralée avec du Carex sera organisé à Grambois.
Sorbus domestica
Le sorbier domestique ou « Cormier »
Comment le reconnaitre ?
Les bourgeons glabres (sans poils) visqueux et très luisants, verdâtres ou brun rougeâtre.
Les feuilles sont composées, imparipennées à 9-19 folioles ovales souvent dentées seulement dans leur moitié terminale, mates en dessus, vert jaune en dessous, à dents très saillantes ; rachis jaunâtre ou verdâtre.
Les fleurs de 8 à 10 mm sont en corymbes peu fournies.
Les fruits sont en forme de petite poire ou de petite pomme verts ou jaunes lavés
Le tronc de l’arbre est très vite fissurée, l’arbre peut atteindre 15 à 20 mètres
Où le trouver ?
Dans les bois des sols secs de tout le midi particulièrement dans la forêt pubescente où il croît à l’état spontané, souvent simple arbuste.
Il a été planté dans toute la France et on le retrouve souvent naturalisé dans les forêts claires de l’est, du centre et de l’ouest.
Plus connu sous le nom de Cormier (de Corma nom gaulois de son fruit)
Le sorbier domestique était jadis un fruitier commun dans les régions pauvres où les cormes servaient surtout à préparer une boisson fermentée analogue au poiré, le vin de cormes. Actuellement il est en régression à l’état sauvage, Son bois de grande valeur lui vaudrait d’être planté, mais il croît trop lentement pour prendre une place dans les forêts pressées actuelles.
Comment l’utiliser ?
Le joli fruit est assez engageant et appelle le coup de dent. Mais ces fruits ensorcelés dissimulent une chair rivalisant d’astringence avec l’alun (astringence due à la présence de tanins). Croquer dans une sorbe verte est une prouesse impossible, par ironie on disait jadis que celui qui mangeait sept sorbes sans faire la grimace pourrait changer de sexe.
Seul le blettissement enlève cette âpreté, après un séjour sur des claies, les sorbes prennent une saveur agréable, acidulée-sucrée, un peu vineuse, lorsque la corme est blette, sa pulpe est très onctueuse. On peut la gober après avoir ouvert le fruit d’un coup de dent à l’une des extrémités. On jette la peau, qui, bien que comestible, est de texture plus grossière. Les pépins contenus dans la pulpe gobée, de petite taille, ne sont pas gênants On peut en faire une compote plus ou moins sucrée, qui peut être la base de tartes ou gâteaux ou mélangée avec de la compote de pomme, ou faire une pâte voisine de celle que l’ont prépare avec les coings Le vin de cormes fut l’une des premières boissons alcooliques de nos pays, les cormes étaient laissées à fermenter, écrasées dans de l’eau. Ce breuvage était quelquefois préféré au cidre, mais souvent réservé aux domestiques, cette boisson était bien plus enivrante que le poiré
La pulpe du fruit mûr s’emploie depuis l’antiquité comme anti diarrhéique
La moderne gemmothérapie voit dans les bourgeons de sorbier le grand régulateur de la circulation veineuse, tonifie les parois veineuses, la plante est indiquée dans les troubles circulatoires de la ménopause, jambes lourdes, phlébites, varices .
Le bois: le bois du cormier est l’un des plus remarquable de nos pays pour la dureté et l’homogénéité. Très compact, lourd, il prend un poli de marbre, il résiste au frottement, à l’usure. Le cormier eut une grande importance au temps ou les machines artisanales et industrielles comportaient de nombreuses pièces de bois. Actuellement il est toujours recherché par les sculpteurs et les ébénistes et particulièrement précieux aux graveurs qui ne trouvent pas de meilleur matériaux pour le travail sur « bois debout »
Le cormier est une essence plutôt rare sur le marché des bois, où sa côte est la même que le merisier
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