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jeudi 17 mars 2016

Sortie du lundi 21 mars 2016 à la Sainte Victoire (Saint Antonin sur Bayon)

Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, 
merci de nous le signaler en commentaire 



Montage photos d'Yvon

 


Photo de Françoise


Dessin de Jeannine

Photo de Nadine

Photo d'Eliette






Françoise a repéré pour nous un itinéraire à la Sainte Victoire , "Venturi” en Provençal aurait la même origine toponymique que le mont Ventoux lié au caractère très venteux du sommet. Elle devient la Sainte -Venture au Moyen Âge , nom francisé au XVIIème  en Sainte-Victoire, paradis des amoureux de la nature.

Saint-Antonin-sur-Bayon

Photo de Nadine
Photo de Nadine

Photo de Nadine


Photo de Nadine
Photo de Nadine


Photo de Bernadette
L'âne de Provence, à la robe grise pourvue d'une bande cruciale dite "croix de Saint André"

Explications très claires et détaillées de Françoise

sur la montagne Sainte Victoire. 

Merci à Françoise pour le texte qu'elle nous a fait parvenir!

Françoise et Suzie, photo de Bernadette

Un peu d'histoire

 

Les plus anciens habitats retrouvés en Provence datent d’un million d’année, à la grotte du Vallonnet, à Roquebrune-Cap-Martin près de Menton ainsi qu’à la Baume Bonne à Quinson-sur-Verdon , occupation depuis 500 000 ans ( musée de la préhistoire à visiter et reconstitution d’habitats préhistoriques en extérieur).

Dans le pays d’Aix, le paléolithique est peu représenté , les vestiges de cette période restent rares ( abri du Colombier).

C’est vers 10 000 ans avant n.e qu’apparaissent les premiers occupants du massif de Sainte-Victoire, probablement à la faveur de l’amélioration des conditions climatiques due au recul des glaciers.

Dans la grotte du Petit Chanteur ou Baume Vaoutade,situé à 700 m d’altitude à mi-hauteur du versant sud, les chasseurs magdaléniens ont laissé quelques traces de leur passage : outils en silex et vestiges de faune (bouquetin et chamois). Ils ont vraisemblablement évolué dans un milieu ouvert de forêt-steppe à pin sylvestre.

Pendant les millénaires suivants, on ne retrouve que peu de traces d’occupation : fragments de bois calcinés à la cascade de Vauvenargues il y a 7000 ans.

La grande mutation du néolithique a lieu vers 5000 ans avant n.e.

Aux chasseurs-cueilleurs succèdent les premiers paysans qui élèvent chèvres,moutons, bœufs, cultivent des céréales, fabriquent des vases en céramique. La culture du cardial, entre 5500 et 4000 ans avant n.e, se développe en Provence, décoration des poteries à l’aide d’un coquillage le cardium (cerastoderma edule) ou coque blanche.Très bien représentée autour de Marseille (ile Riou, Grande Baume à Gemenos, abri de Chateauneuf les Martigues etc..) et dans l’arrière pays varois, cette période est peu présente dans le massif (tessons à l’extrémité de la Sainte Victoire - grotte des deux gamins à Pourrière).

Au quatrième millénaire, la société paysanne est définitivement en place dans toute la Provence et on assiste à une augmentation du nombre de gisements, témoignage d’un essor démographique. De grands villages s’installent à proximité des terres agricoles, comme dans le bassin de Trets, les grottes étant occasionnellement occupées : en attestent les vestiges trouvés sur les grands sites de la vallée de l’Arc, outils en silex, fragments de céramique.

Le témoignage de ces passages, probablement en relation avec les activités pastorales et l’exploitation de la forêt, est également inscrit dans la formation travertineuse de Saint-Antonin qui enregistre une phase d’érosion, conséquence de l’ouverture du couvert végétal, mais cet impact reste faible.

Le chêne vert , qui n’était pas retrouvé dans les foyers des hommes du paléolithique, parce qu’ils brûlaient ce qu’ils avaient à disposition, à savoir chênes, tilleul, profite de l’ouverture du milieu , descend des hauteurs et s’étend dans les plaines au néolithique.



A la fin du troisième millénaire, la région subit un essor démographique sans précédent sur les deux versants du massif.

Au sud, la station de Saint-Antonin en bordure du Bayon est probablement l’occupation principale dont dépendent les quelques trouvailles isolées, les occupations en grotte et le dolmen de Maurély. Situé sur une propriété privée c’est une rare curiosité de la région d’Aix. Ces sépultures funéraires sont en effet peu nombreuses en Provence, mais malgré tout représentées ainsi que les mégalithes de type menhir ( dolmens, menhirs du massif des Maures). Malheureusement il a été dégradé et pillé, les fouilles des mobiliers encore en place ont montré des outils - flèches, lames - en silex lacustre, de moyenne qualité mais très présents sur le proche plateau du Cengle, ainsi que des objets de parure, perles, anneaux.

C’est une sépulture collective de forme trapézoïdale recouverte de 3 dalles , le sol est dallé et les parois présentent une alternance de murets en pierre et de dalles dressées.




Photo de Bernadette

Ne manquez pas la suite du texte de Françoise, 

ainsi que les photos de la ferme fortifiée de Bayle

à la fin de l'article

Photo de Françoise


Photo de Bernadette



SUBERISATION DE L'ORME


Hélène a écrit un texte sur la subérisation de l'orme lors de notre sortie du 14 décembre 2015 à Saint Estève Janson


Photo de Bernadette















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Gagée des champs - gagea villosa

Famille des liliacées

 

Dessin de Jeannine

Photo de Nadine




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Cardère - Dipsacus fullonum

Famille des Caprifoliacées

 
Photo de Béatrix

Dipsaô = j’ai soif en Grec

Cardère, Cabaret des oiseaux




Dessin de Jeannine




Très grande plante, remarquable par ses capitules en forme de cônes hérissés de pointes raides, ses tiges épineuses et ses feuilles soudées en godet retenant l’eau de pluie ; les insectes s’y noient et les oiseaux s’y abreuvent

Photo de Béatrix



La Cardère à foulon (Dipsacus sativus) a longtemps été cultivée dans toute la région. Ses capitules à pointes crochues, employés pour carder les tissus (pilou, molleton), étaient exportés dans le monde entier. Elle s’était naturalisée dans les campagnes, mais disparaît actuellement. Elle est munie de petits crochets sur les capitules floraux secs

On cardait les tissus dans les « moulins à foulon » ou « paradous » ( parer = fouler) appellation locale des moulins à eau qu’exploitaient des tisserands
Texte d'Hélène



Voir ce blog

http://christine73.canalblog.com/

Photo d'internet

 Machine à carder à foulons

Photo d'internet



Cardère à foulon prête à l'usage

Photo d'internet

Peigne à foulons

Photo d'internet

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Photo de Béatrix

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Choin


Photo de Nadine

Choin femelle et mâle - Photo de Jean Paul

Choin mâle - Photo de Jean Paul

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Narcisse d'Asso (Narcissus assoanus)

Narcisse de Requien

Photo de Bernadette
Photo de Jeannine
Photo de Jean Paul

 

 

 

 

 

 

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  Narcisse - Narcissus poeticus

Famille des Liliaceae

Photo de Bernadette
Photo de Jeannine


 

 

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Phragmites australis

Famille des poacées

Voir l'article http://assobrindherbenature.blogspot.fr/2015/09/sortie-du-lundi-7-septembre-la-roque.html

Photo de Jeannine


Photo de Bernadette

Dessin de Jeannine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ornithogale en ombrelle

Ornithogalum umbellatum

Famille des Liliacées


Dame de onze heures, lait d’oiseau, oiseau blanc en grec, étoile de Bethléem



Plante bulbeuse de 10 à 20 cm, à feuilles souvent marquées d’une bande blanche et à fleurs blanches, verdâtres à l’extérieur, disposées en ombelles étalées.



Ornithogalum angustifolium est une espèce comparable mais plus réduite dans toutes ses parties. Seuls les bulbes sont nettement différents mais surtout ne les arrachez pas ! Cette plante devient rare !



Le bulbe est toxique, il contient de la colchicine, pourtant ils ont été consommés cuits et il est vendu en bocaux au vinaigre en Italie. Certaines espèces pourraient être comestibles, prudence !



La fleur s’ouvre vers onze heures et se ferme vers 15 h. Certains ont évoqué sa présence dans le bouillon de onze heures ; substance empoisonnée servie à un ennemi, onze heure étant la dernière heure du jour, la victime va vivre sa dernière heure.



Sous forme d’élixir floral, la star of Bethléem apporte paix et réconfort, cet élixir est harmonisant, apporte l’apaisement après un choc, une épreuve ou une mauvaise nouvelle.
 Texte d'Hélène






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Lamier amplexicole

Lamium amplexicaule

Photo de Jean Paul

Photo de Jean Paul

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Noisetier 

Article intéressant sur la pollinisation du noisetier :

http://www.fruitiers-rares.info/articles93a98/article93-Fleurs-femelles-Noisetier-Corylus-avellana-maxima.html 

Fleurs mâles


Photo de Jean Paul


Photo de Jean Paul

Fleurs femelles


Photo de Jean Paul

Dessin de Jeannine

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Galle de chêne

Photo de Jeannine

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 Réséda


Photo de Nadine

Photo de Jean Paul
Photo de Jean Paul


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Symphytum officinale 

Grande consoude 

Famille des Boraginacées

 

 

Photo d'Hélène


Peut être grande et former des touffes importantes en terrain riche, grosses racines verticales, feuilles rugueuses, celles des tiges longuement récurrentes et à fleurs jaunâtres (jamais violettes en sauvage dans notre région) en tube, souvent pendantes groupées en grappes denses

Les jeunes feuilles sont tendres, se consomment coupées finement dans les salades, ou cuites en soupe ou en légume vert. On fait des beignets avec les feuilles riches en protéines complètes et vitamine B12
Outre le calcium, phosphore et potassium, la consoude contient de nombreuses vitamines, métaux et oligo-éléments: vitamine A, carotène, C, B12, E, fer, silice, zinc... La silice est utilisée pour ses propriétés reminéralisantes. (consolidation des fractures)
L'exemple de la consoude est rare dans le monde végétal: elle est capable d'extraire la vitamine B12 du sol. La consoude contiendrait un nombre impressionnant d'acides aminés (18) dont la méthionine, tryptophane, lysine, isoleucine, niacine, choline, acide pantothénique. Cela en fait une plante relativement riche et concentrée en protéines (jusqu'à 35 % de la matière sèche)
Légèrement toxique, sa consommation « raisonnable » est sans danger, même bénéfique.
La consoude a été utilisée de tous temps et presque sous tous les cieux. De nombreuses citations dans les livres depuis la Renaissance en témoignent. 
La consoude contient de l’allantoïde, substance qui, stimulant la multiplication cellulaire, accélère la guérison.  La racine du mot Symphytum vient du grec alors que celle de consoude est d'origine latine, signifiant pareillement "qui favorise la cicatrisation"
On soigne les troubles de la peau  et on hâte la cicatrisation des plaies et fractures par l'activation de la régénérescence cellulaire avec des cataplasmes en externe. Pour l'usage interne, on se sert de la tisane, de la teinture ou de l'introduction alimentaire
Purin de consoude : Un kilo de plante fraîche pour 10 litres d'eau (de préférence eau de pluie ou de source).
Hacher grossièrement les plantes. La fermentation prend 15 jours à 18°C. Elle peut être plus longue au printemps, ou plus rapide en été. Ça sent moins mauvais que le purin d'orties ! A utiliser dilué de 5 à 30%, sur le sol, pas sur les feuilles. La consoude s'utilise en particulier pour les plantes donnant fruits ou tubercules. Vous pouvez ajouter à la macération prêle, absinthe, tanaisie, thym, etc. pour y rajouter des propriétés insecticides et désinfectantes. N'oublions pas l'ortie, bien sûr, avec laquelle elle forme un engrais très complet.
La consoude sert aussi à faire de la teinture : avec feuilles et tiges, avec de l'alun comme mordant, on a du jaune, avec de l'étain du jaune citron, avec du chrome un orange clair.
Texte d'Hélène



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Le traditionnel pique-nique




 
Sablés d'Annie et Nadine, biscuits de Michèle, vin de cornouilles d'Yvon





            Quiche au tussilage
                   d'Hélène
 

Biscuits de Béatrix et de Jeannine


 Bouteille ayant contenu la liqueur de bourgeons de pin de Jean Paul.


 

 

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Le saule

 

Photo de Jean Paul
Photo de Bernadette

 
Photo de Béatrix

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Moutarde


Photo de Jean Paul

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Hyoséris radiata

Photo de Jean Paul

 

Photo de Bernadette

 

 

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Ophrys

Schéma du gynostème (voir ci-dessus)

 La fleur des orchidées est hautement spécialisée, sa morphologie est telle que la pollinisation directe est quasi impossible (sauf chez Ophrys apaisera)


schéma du gynostème (voir document 1 joint)

La partie femelle de la fleur, le pistil, comprend, comme dans la famille des Liliacées (ex. la Tulipe), trois carpelles réunis en un ovaire mais ici

-  l'ovaire est infère (c'est à dire soudé à la partie inférieure de toutes les autres pièces florales),

- le style est soudé au filet de l' étamine avec lequel il forme une véritable colonne appelée gynostème 

- le stigmate est formé de trois lobes, le lobe stigmatique, le plus rapproché des étamines, prend un rôle et un aspect différent des autres ; c'est le rostellum (voulant dire petit bec)  : il devient non réceptif au pollen, se rabat vers l'avant, s'interposant ainsi entre l'étamine fertile et les deux lobes stigmatiques réceptifs.

Ophrys et non Orchis !!

Parmi les différents genres d'Orchidées françaises, le genre Ophrys est un des plus évolué...

Il se caractérise en  premier lieu par l'absence d'éperon nectarifère présent par contre chez  tous les Orchis et autres (Exemple l'Orchis de Robert, comme vous l'avez vu avec Catherine) .

Donc, chez les Ophrys , les insectes ne sont pas attirés par le nectar  !!

Triple leurre !!!

La pollinisation s'accomplit par un mécanisme très élaboré :

-attraction visuelle

-attraction tactile 

et attraction olfactive !!

Pour cela, les labelles d'Ophrys ont acquis au cours de l'évolution des dimensions , des formes, des couleurs, une consistance, une pilosité et des odeurs qui simulent de façon remarquable les femelles d'une ou deux espèces d'insectes (Hyménoptères) !. les mâles de ces espèces apparaissant avant les femelles sont d'abord attirés par l'odeur et se posent sur le fameux labelle dont la consistance, la microtopographie, la pilosité achèvent de les leurrer, ils tetent alors de s'accoupler (on parle de pseudo-copulation).

Au cours de cette tentative, ils récupèrent les deux pollinies et s'envolent attirés de nouveau vers une autre fleur de la même espèce...

Il ya donc une spécificité très étroite entre une espèce particulière d'Ophrys et une espèce particulière d'insecte pollinisateur, on parle alors de co-évolution  
Marie Thérèse


Photo de Marie Thérèse

Photo de Marie Thérèse




Photo de Béatrix


Photo de Jean Paul

Photo de Jean Paul

 

 

 

 


Plusieurs façons de photographier, d'observer...

Photo de Bernadette

 



Photo de Bernadette
Photo de Bernadette

Photo de Bernadette

Photo de Nadine




Photo de Jeannine avec son commentaire : "Pour quelle équipe va sortir le ballon ? Poussez, poussez !"

Photo de Bernadette


Photo de Nadine


Photo de Béatrix
Photo de Nadine

 Catherine et Marie Thérèse parties explorer la faune locale

Photo de Marie Thérèse

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Tussilage farfara

Famille des asteracées



« petits soleil des bords de chemin » (fleurs) « pas d’âne » (feuilles)
« filius ante pater » Le fils avant le père ( les fruits avant les feuilles)

Curieuse plante dont les élégants capitules jaunes isolés sur des tiges non feuillées mais munies d’écailles, paraissent en février/ mars et disparaissent au moment ou les feuilles, larges et polygonales, blanches en dessous, apparaissent et se maintiennent en été

Les tiges sont juteuses et peuvent se déguster tels quels, les capitules se font sauter à la poêle, le goût est prononcé, contient des alcaloïdes à consommer avec modération.

Recette de la quiche sans pâte au tussilage
Dans une poêle, faire revenir 2 ou 3 poignées de tiges florales de tussilage.
Préchauffer le four à 180° ( th.6 )
Tapisser une tourtière de papier sulfurisé et le beurrer légèrement.
Mélanger 125 g de farine, 3 oeufs, 1/2 l de lait, 20 cl de crème fraiche et 125 g de fromage râpé dans un saladier. Remuer bien avec une fourchette, lisser si besoin avec un fouet pour finir.
Ajouter les tiges fleuries de tussilage, saler, poivrer.
Verser la préparation dans la tourtière et enfourner 30 mn.
La quiche est cuite, quand la pointe d’un couteau en ressort sèche.

Les tiges de tussilage se mangent aussi crues,
tels quels ou dans une salade, ils sont très juteux. on peut, éventuellement en retirer les écailles, un peu coriaces.
Les feuilles de tussilage sont un bon légume de saveur marquée, on en fait en particulier, d’excellents beignets.
Commentaire : je n’avais mis qu’une seule poignée de fleurs, ce n’était pas assez
Texte d'Hélène

Feuilles de tussilage


Photo d'Hélène

 Fruits de tussilage


Dessin de Jeannine


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3 messieurs pour une vingtaines de dames.... 

L'union fait la force! 

 

Yvon - Gérard - Jean Paul : Photo de Bernadette


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Photo de Bernadette

Photo de Bernadette



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Merci aux photographes du jour : Béatrix, Bernadette, Eliette, Jeannine, Jean Paul, Marie Thérèse, Yvon


Jean Paul - Photo de Bernadette

Béatrix - Photo de Bernadette



Bernadette - Photo d'Eliette


Jeannine - Photo de Nadine


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Explications sur le terrain de :

Hélène et Marie Thérèse (ainsi que leurs textes pour le blog)

 
Photo de Bernadette

et Catherine


Photo de Bernadette

 

Des joncs cueillis, tressés au cours du pique-nique


https://www.youtube.com/watch?v=hIk7Eg8dKt0

Photo de Nadine
Photo de Nadine


Suite du texte de Françoise 

 
A la fin du néolithique, la diminution du nombre de sites laisse penser à une déprise à l’âge du bronze : une période plus calme avant la reprise de la fréquentation à l’extrême fin de l’âge du bronze, aux environs de 800 av n.e.
Un nouveau développement apparaît entre 800 et 500 av n.e. à l’âge du fer. L’habitat en grotte se prolonge quelque peu , mais cette période voit le développement de l’habitat perché et fortifié.

Versant nord, l’oppidum de la citadelle est réoccupé.Versant sud, l’oppidum d’Untinos est le plus important, mais d’une occupation plus tardive ,fin du 3ème début du 2ème siècle av n.e.
Il domine le village actuel de Saint Antonin, le mur en pierre encore érigé date d’une réoccupation au moyen-âge. De type éperon barré,il n’est facilement accessible que par le nord, les autres côtés sont délimités par des falaises raides, sa surface est d’environ 4,5 ha.
Les tribus celto-ligures, qui peuplent la région, sont implantées sur les versants sud du massif et dans le bassin d’Aix , où l’oppidum d’Entremont serait la capitale de la confédération des Salyens. Ces peuples ne pratiquent pas l’écriture et les informations sur leur mode de vie et leur culture ne sont retracées que par des auteurs non contemporains en général (Diodore de Sicile, Stabon), un siècle après la fin du siège d’Entremont en 123 av n.e qui a vu la destruction de la « polis » la « ville » dite d’Entremont et la soumission des celto-ligures à la puissance romaine.

Bien avant l’arrivée des phocéens qui ont fondé l’actuelle Marseille aux environs de 600 av n.e, les celto-ligures commerçaient déjà avec les navigateurs et commerçants grecs, qui sillonnaient tout le bassin méditerranéen et installaient des comptoirs. Ainsi des phocéens s’installèrent sur l’actuelle Marseille aux environ de 600 av n.e, et la légende veut que Protis épousa Gyptis fille du roi autochtone, Nann chef des Ségobriges. Aux cours des siècles, les échanges entre Massilia et les celto-ligures furent fructeux, les grecs apportant la culture de la vigne et de l’olivier, les indigènes les métaux précieux,le sel. Pourtant les incursions des guerriers celto-ligures devinrent problématiques pour les grecs, tant sur la côte qu’à l’intérieur des terres, où ceux-ci avaient vraisemblablement installé des comptoirs.
N’étant pas des guerriers, les grecs firent appel à leur protecteur romain. C’est ainsi que les romains, mené par Caius Sextius Calvinus vinrent à la rescousse et firent le siège stratégique de la capitale des salyens à Entremont en 123 av n.e. Le nom d’Aix en Provence vient du nom de son vainqueur : Aquae sextiae salluviorum : les sources sextiennes chez les Salyens (salluviens).

L’oppidum d’Entremont a été fouillé en grande partie et a révélé deux villes, la ville haute et la ville basse délimitées par un édifice qui semble être le lieu de culte des celto-ligures. Leurs pratiques , qui paraissaient « barbares » aux romains, (eux-mêmes grands connaisseurs des coutumes barbares si on regarde leur goût prononcé pour les jeux du cirque) sont mal connues. La coutume d’accrocher par la chevelure les têtes coupées sur l’encolure de leur cheval, perpétue celle des celtes, (qui, arrivés vers 400 ans av n.e, se sont mélangés aux ligures indigènes).
L’enclouage des têtes coupées aux frontons et piliers de leur » temple » est attestée par les vestiges de ces lieux.

A Entremont, un pilier avec les cavités où étaient encloués les crânes est bien visible. Toute la statuaire a été déposée au musée Granet. On a retrouvé sur l’oppidum de Roquepertuse, la statue magnifique d’un chef celto-ligure assis en tailleur qui appose sa main gauche sur une tête coupée et dans sa main droite son glaive dressé. Prendre la tête d’un guerrier, et surtout si c’est un chef valeureux vaincu permet au vainqueur de lui prendre sa force et son énergie , et d’une certaine manière de le considérer et de le respecter. Ce qui peut sembler barbares aux romains témoigne d’une vision subtile des forces spirituelles des individus (explication toute personnelle! ).
Les romains s’installent peu à peu dans le sud de la Gaule, essuyant tout de même une attaque de peuplades venus du nord, les Teutons et les Ambrons, mais qui furent repoussées par Marius en 102 av n.e., grande bataille qui se déroula dans la plaine de l’arc et fit beaucoup de victimes des deux côtés. Un arc de triomphe à la gloire de Marius fut érigé à Pourrière non loin de l’actuelle nationale 7, (anciennement voie aurélienne), à présent vandalisé -il a servi de carrière de pierres aux locaux au fil du temps.

En 90 av n.e les Salyens se révoltent mais la région retrouve son calme jusqu’à la soumission de Marseille en 49 av n.e. En effet les massaliotes ayant pris le parti de Pompée contre César dans leur lutte pour le pouvoir, César, mécontent, assiège Massalia et soumet tout le monde, à partir de ce moment il conquiert l’actuelle Provence, toute la Gaule et même au-delà.

L’oppidum de Saint Antonin sera occupé au moins jusqu’au 2ème siècle après n.e sans doute plus tardivement si l’on en croit les céramiques et monnaies recueillies de l’époque de Constantin (4 ème s.après n.e). Il aura été l’un des plus importants du massif, sa position stratégique et bien visible de très loin, abri bien protégé par ses falaises, et pourtant proche de ses terres labourables.
L’incendie de 1989 l’ a mis à nu et permis une campagne de fouilles, il a révélé aussi d’autres oppida enfouis sous un couvert végétal dense.
Aux 2ème et 1 er s. des oppida notoires attestent d’un peuplement important dans la vallée de l’arc et le massif de Sainte Victoire :
l’Infernet, au Tholonet, au dessus de l’étroit sillon de la Cause, passage vers la vallée de Vauvenargues, le Catafaus aux Bonfillons près de Vauvenargues ( monnaies d’argent de Marseille) le Castellas de Puyloubier, Bramefan à St Ser, La Citadelle au col des Portes, le Pic des Mouches ainsi que le pain de munition, étonnant oppidum avec sa triple enceinte.

Au 5ème siècle, malgré le peu de sources sûres, il est question d’un ermitage implanté sur le flanc nord de la montagne Sainte-Victoire, dont la création est attribuée à Saint Jean Cassien. A la même époque, un ermite, Servus venant de Lyon, vivait dans la grotte de Saint-Ser, il fut massacré lors des grandes invasions barbares ,par Euric ,le roi des Wisigoths qui lui trancha les oreilles. Depuis il est le patron des sourds et des malentendants et un pélerinage a lieu tous les ans en mai à Puyloubier.
Les pélerins, «  les venturiés » vont au fil des siècles venir sur la montagne, anciennement appelée Mont Venture, L’appellation Saint Victoire n’apparait qu’au 17ème s., peut-être par goût des classiques romains à cette époque, qui a remis en lumière la fameuse victoire de Marius…

Saint-Antonin est appelé Untinos en 950, puis en 1079 Cella Sancti Antonini, appellation inscrite dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. on a retrouvé aussi l’appellation Cella Santi Baida , en effet Saint Antonin était rattaché à la seigneurie de Bayle, sur le plateau du Cengle, dont il demeure aujourd’hui une ferme templière fortifiée magnifique, mais qui est malheureusement propriété privée.

Photo de Françoise

Photo de Françoise

Photo de Françoise
   

Par contre dans le cartulaire, on ne retrouve pas de mention du Prieuré de la Croix. Cette mention n’apparait pas avant le 13 ème s. où l’on note la chapelle ermitage de Sancta Ventura, au 15 ème et 16 ème s. traces écrites de Sancta Venture, sans doute la chapelle ermitage du 5 ème s.
Un prieuré dit « couvent de Sainte-Victoire »est construit en 1657., la chapelle Notre Dame de Sainte Victoire en 1661 puis monastère en 1661.
Les lieux furent fréquentés et habités par des ermites, malgré les conditions sévères en hiver, le peu d’ensoleillement et l’inconfort, jusqu’en 1875 où le dernier ermite frère Elzéar finit par quitter le prieuré. Déjà dans un état fâcheux au 18 ème s. le prieuré fut abandonné aux ronces et à la ruine.
Il a fallu la ténacité d’Henri Imoucha , qui en 1954, créa l’association des amis de Sainte-Victoire pour commencer la restauration de ces lieux.le sentier bleu dit sentier Imoucha mène au prieuré depuis le barrage Bimont.
Au 13 ème siècle, les quatre filles du comte de Provence Béranger V ont fréquenté ces lieux, tout comme la fille du roi René, Marguerite d’Anjou, devenue reine d’Angleterre. Elles ont perpétué la tradition du pélerinage sur la montagne avec des périodes fastes et moins fastes !

Les habitants de Pertuis furent les premiers à « venturier » dès 1546 venant à pied (70 km aller retour), ce pélerinage «  lou Roumagavi » a toujours lieu le dernier dimanche d’avril pour la fête de Sainte Venture..




N'oubliez pas de consulter la page "glossaire" pour un récapitulatif

actualisé des plantes rencontrées au cours de nos balades

http://assobrindherbenature.blogspot.fr/p/blog-page_78.html