Lundi 4 mars 2024 : Vannerie aléatoire

Nous n'étions que 7   travailler les  entrelacs que l’on dit aléatoires , mais qui ne le sont pas tant que ça !

Pour cela nous avons utilisé des végétaux divers , en priorité les lianes comme la clématite, la petite ronce ronde; le lierre pendant, le houblon.

Pour mettre de la couleur, les jeunes repousses de cornouiller sanguin ou les jeunes pousses de saule pleureur ou d’osier rouge ou jaune étaient les  bienvenues.

Le matin nous avons récolté quelques végétaux dans le terrain de Suzanne et aux alentours, ensuite nous avons préparé les lianes, épluché la clématite après cuisson .

Pique nique ensemble, et l’après midi nous avons confectionné un petit panier en entrelacs.

  

Lundi 26 février 2024 : Hameau de Fiéraque à la Bastide des Jourdans.- SORTIE ANNULÉE

 La sortie est annulée à cause de la pluie qui a rendu les chemins boueux

Botanique le lundi 22 janvier 2024 à Grambois

 Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

De la fleur au fruit

Marie-Thérèse a proposé une séance "de la fleur au fruit" à tous les brins d'herbe intéressés. Voici le lien : 

http://assobrindherbenature.blogspot.com/2024/02/decouverte-de-la-botanique-travers-la_19.html?m=1

Lors de notre séance d'initiation botanique du lundi 22 janvier, elle avait apporté différents fruits secs, à charge pour nous d'en prendre quelques-uns au hasard et de les déterminer.

Plusieurs intrus étaient glissés parmi ces fruits secs :

-  le gland, qui est un akène.  fruit sec qui ne s’ouvre pas à maturité. Ce type de fruit contient le plus souvent une seule graine.  Ces fruits sont souvent de petite taille (mais pas toujours : ainsi la noisette et la châtaigne sont des akènes). Ils sont souvent confondus avec les graines. Lorsqu’on achète dans une graineterie des "graines" de cosmos, de zinnia, de reine-marguerite, d’œillet d’Inde, de sauge, de bourrache... ce sont en fait des akènes qui sont dans le sachet. (Vocabulaire illustré de Maurice Reille)

- la physallis : le calice est gamosépale (à sépales soudés), accrescent (dérivé du verbe accroître, signifie qui s’accroît après la floraison. C’est le cas de la paroi de l’ovaire qui s’accroît toujours pour se transformer en fruit, mais aussi celui d’autres organes.) Chez l'Alkékenge c'est le calice accrescent qui forme cette jolie lanterne autour du fruit. (Vocabulaire illustré de Maurice Reille)

Tous les autres fruits que nous prenons au hasard sont des CAPSULES.

Capsule : c’est le nom général donné à tous les fruits secs qui s’ouvrent à maturité (déhiscence). C'est un fruit qui s'ouvre par une, deux ou trois fentes. Les capelles peuvent être libres ou soudés. 

Choix de capsules courantes :

La capsule peut s'ouvrir : 

 1) Par des fentes1,2,3,4 et plus!

                 1a - Les follicules (pied d'alouette)

                 1b - Les gousses (févier d'Amérique)

                 1c - Les siliques (monnaie du pape)

2) par des dents (Caryophyllacées, le silène d'Italie)

3) par des clapets (pavots)

4) par un couvercle (jusquiame)

Les noms entre parenthèse  correspondent aux capsules que nous avons identifiées, j'ai choisi de ne présenter qu'une capsule par catégorie.

1a. Le pied d'alouette - Delphinium

Nous observons une grappe de fruits. Le pied d'alouette est formé d'un seul carpelle libre qui va s'ouvrir par une seule fente. C'est un FOLLICULE. Il s'agit bien d'une feuille fertile pliée par le long de sa nervure principale et dont les bords sont soudés.

La ligne de soudure est d'un côté, la nervure de l'autre.

Le placenta se situe à la ligne de soudure.

 1b - Les gousses (févier d'Amérique)

Le févier d'Amérique - Gleditsia triacanthos

Le tronc et les branches sont dotés d'épines acérées, ramifiées, dangereuses, une variété sans épines est désormais plus souvent plantée

1 seule carpelle , 1 nervure dorsale, 

Il s'agit d'une GOUSSE c'est une capsule qui dérive d'un seul carpelle libre et qui s'ouvre par deux fentes

1c - Les siliques (monnaie du pape)

Il s'agit d'une SILIQUE (c'est une capsule qui dérive d'un ovaire uniloculaire formé de deux carpelles à bords soudés et qui s'ouvre par quatre fentes paraplacentaires)  Nous voyons sur la photo ci-dessus, au centre, les 6 funicules reliés à la bordure. Le style est bien visible aussi. 

Dans le cas de l'alysson, nous avons une SILICULE (silique moins de deux fois plus longue que large) 

2. Capsules s'ouvrant par des dents (Caryophyllacées)

Silène d'Italie - Silene Italica

Exemple de fruit ne s'ouvrant que par des DENTS

Il s’agit  de pistil formé de plusieurs carpelles soudés entre eux avant la fermeture sur eux-mêmes, il y a donc une seule loge ovarienne et les ovules sont disposés le plus souvent au centre du fruit.

3. Capsules s'ouvrent par des clapets (Coquelicot, Pavot, Campanule),

Chez les pavots et les coquelicots, les capsules s'ouvrent par des clapets nés entre les lignes stigmatiques du "chapeau"

Nous voyons ci-dessus les fausses cloisons qui correspondent à la nervure dorsale de chaque carpelle    

4 : Capsule s'ouvrant par un couvercle : la pyxide (Jusquiame, Plantain) 

Jusquiame - Hyoscyamus

Calice accrescent qui reste en place après la maturation et continue à cacher le fruit qui est à l'intérieur. La capsule est une pyxide : c'est une capsule qui s’ouvre par une fente transversale séparant un couvercle et un ovaire contenant les graines.

Grand plantain - Plantago major

C'est à nouveau une PYXIDE

Merci à Catherine pour la relecture, et bien sûr à Marie-Thérèse pour ses explications

Découverte de la botanique à travers la fleur, le fruit par Marie-Thérèse le lundi 19 février 2024

Atelier "éco-vannerie" Lundi 19 février 2024

Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

Le matin, Marie Thérèse nous a proposé un diaporama :  “Découverte de la botanique à travers la fleur, le fruit “

Nous étions  20 à assister à ses explications

http://assobrindherbenature.blogspot.com/2024/02/decouverte-de-la-botanique-travers-la_19.html?m=1

Pique-nique pris en commun, avec les gourmandises habituelles apportées par les uns et les autres.

Notre journée ensoleillée annonce les prémices du printemps, les nombrils de Vénus, que nous avons vus à Salagon lundi dernier, sont prêts pour être dégustés.

Et voici la recette du gâteau bananes de Michèle :

- 125g de beurre

- 3 oeufs

- 3 cuillères à soupe bien pleines de sucre

- 250g de bananes écrasées

- 60g de noix hachées

- vanille

- 6 cuillère à soupe de vanille

- levure

Mélanger jaunes d'oeufs et sucre jusqu'à blanchissement, 

ajouter les autres ingrédients en terminant par les blancs d'oeufs montés en neige

L’après-midi, Nadine R. a proposé un atelier "éco-vannerie”  confection d’une corbeille ou d’un petit panier avec des tiges de papier recyclé;

L'éco-vannerie est réalisable à partir de papiers journaux (les papiers de magazines sont un peu plus durs à plier)

Il nous faut une aiguille à tricoter numéro 1 ou 1 1/2. Colle blanche, épingles à linge, un coupe-papier et ciseaux seront aussi nécessaires. 

Prendre le journal dans la longueur et le plier en 3, puis découper ces bandes.

La bande étalée devant nous, faire une encoche et enrouler ensuite le papier autour de l'aiguille. Coller enfin le bout.

Il faut bien entendu faire plusieurs rouleaux, en préparer une centaine, voire plus.

Préparer 8 tubes, les croiser, et les fixer au milieu par un point de colle. 

Prendre quatre autres tubes... Emboiter un tube dans un autre pour avoir une certaine longueur, coller à l'intersection des deux, 

et attendre un peu pour que la colle prenne effet. Recommencer avec les deux autres.

Il faudra ensuite plier ce long tube, un peu plus loin qu'à l'endroit collé.

Ensuite il, faudra entrecroiser ce long tube avec ceux préparés, à l'endroit, à l'envers.... et bien serrer dès le départ.

 

Les idées d'atelier foisonnent chez les Brins d'Herbe...

Encore une activité intéressante, Merci Nadine R.!

Merci à  Françoise et Jeannine pour leurs photos

SALAGON : les salades et l'exposition sur les oliviers - Lundi 12 février 2024

     Nous sommes des botanistes amateurs. Si vous remarquez des erreurs, toujours possibles, dans la détermination de nos plantes, merci de nous le signaler en commentaire

Nous étions une bonne vingtaine à reprendre les chemins de traverse.. Nous avions pour but de visite l'exposition sur l'olivier à Salagon, mais avant d'y aller, Hélène et Marie-Thérèse avaient repéré un joli petit sentier d'un kilomètre environ, propice à la découverte des salades sauvages.

Mais avant toute chose, un petit rappel sur les conseils qu'Hélène nous avait donnés...

Conseils aux cueilleurs de salades sauvages

Dangers et précautions

LES RISQUES PARASITAIRES

Les salades, comme beaucoup d'autres végétaux placés près du sol, peuvent servir de support à des intermédiaires ou à des formes infestantes de parasites. Sans faire un catalogue complet
des risques encourus par les consommateurs de salades sauvages, nous citerons ici quelques maladies qui sont plutôt des dangers potentiels que des risques réels ; toute dramatisation serait donc excessive.

La toxoplasmose
Cette maladie passe, la plupart du temps, inaperçue chez ceux qui la contractent. 80% des adultes de plus de 40 ans ont un jour été en contact avec le toxoplasme qui est la forme intermédiaire
d'une coccidie (protozoaire parasite) dont I'hôte définitif est le chat.

Le risque majeur par rapport à cette maladie concerne les femmes enceintes, pendant les trois premiers mois  de la grossesse,surtout (malformations foetales, avortements). Depuis plusieursannées des dépistages sérologiques, pour déterminer une contamination antérieure, sont effectués systématiquement lors de
l'examen prénuptial et de la première visite prénatale. La contamination est due essentiellement à la consommation de viandes mal cuites (en particulier le mouton) et, en ce qui nousconcerne, à celle de végétaux insuffisamment nettoyés ayant pu être en contact avec des excréments de chat .

L'hydatidose multiloculaire ou alvéolaire

Souvent appelée echinococcose multiloculaire, cette maladie est due à la larve d'un Ténia : Echinococcus multilocularis dont I'hôte définitif est le Renard, parfois le Chien. L'hôte intermédiaire normal dans le cycle de ce parasite est un petit rongeur sauvage (Campagnol). En consommant crus des végétaux ou des fruits
(fraises, myrtilles, framboises) souillés par les excréments d'un renard parasité, l'homme s'intercale dans le cycle parasitaire à la place de ces petits animaux. La larve peut alors se développer lentement à l'intérieur du foie et le seul recours possible après diagnostic est I'ablation des parties atteintes. Quelques centaines
de cas de cette maladie au diagnostic difficile ont été rapportés jusqu'à présent en France. La destruction systématique des renards dans I'Est de la France dans le cadre de la lutte contre la rage, a favorisé la venue chez nous de populations de renards d'Europe centrale, porteurs de la maladie. Les départements
touchés par ce parasite sont essentiellement ceux de l'Est de la France, du Jura, du Nord des Alpes et ceux du Nord du Massif Central, où il faudrait donc s'abstenir de consommer crus des
végétaux ou des fruits cueillis près du sol.

L'hydatidose kystique

Là encore, c'est la larve d'un Ténia : Echinococcus echinococcus (ou granulosus) qui est responsable de cette maladie dont l'hôte définitif est le Chien. C'est par l'intermédiaire d'aliments souillés par cet animal parasité que I'homme (qui remplace le Mouton dans le cycle) peut être contaminé. Comme dans la maladie précédente, c'est le foie qui en général est atteint : il s'y développe un kyste hydatique qui peut devenir très gros au bout de plusieurs années nécessitant l'ablation de toute la partie touchée. Cette maladie,
contrairement à la précédente est en régression dans notre pays, à part quelques exceptions locales. Elle reste très répandue en Afrique du Nord où des pratiques traditionnelles tendent à maintenir le cycle, par la distribution aux chiens des kystes développés chez le mouton.

La distomatose

La Grande Douve du foie : Fasciola hepatica, provoque cette maladie qui peut se contracter par l'ingestion de larves enkystées sur des plantes aquatiques (Cresson) ou sur des plantes terrestres ayant été inondées à une époque donnée. Absent du Languedoc et de la Basse Provence, ce parasite est fréquent dans toutes les
zones d'élevage (Ouest de la France, Centre et Sud/Est). Il faut éviter de consommer crus des végétaux vivant dans l'eau dans ces régions-là.

Les nématodoses tissulaires

L'ingestion accidentelle d'oeufs embryonnés d'Ascaris sp. détermine le passage par le coeur et les poumons de larves qui, finalement, parviennent dans I'intestin où elles deviennent adultes. De même l'ingestion d'oeufs de Toxocara canis, parasite intestinal du Chien, se traduit chez I'homme par l'eclosion de larves qui,
erratiques (Larva migrans), envahissent de nombreux organes. Pour mémoire, nous citerons enfin, l'amibiase et la lambliase (ou Giardose), provoquées par des protozoaires, dont les kystes sont transmis par des salades.

LES POLLUTIONS

Les automobiles La fixation par les plantes du plomb contenu dans les gaz d'échappement, ne présente un danger qu'aux environs immédiats des routes très fréquentées, risque facile à éviter.

Les traitements agricoles

Il est peu probable qu'on coure un danger mortel en consommant des salades souillées par des insecticides ou des herbicides, même les plus dangereux. Dans une vigne traitée (dans les normes prescrites) à I'arséniate de soude (un des produits les plus dangereux), la dose létale (DL 50 : DL 50 correspond à une mortalité de 50% des cobayes testés) correspond à une surface aspergée de 5 m2. Il faudrait donc consommer 5 m2 de salades non lavées pour accéder à cette dose. Cependant, dans I'ignorance des quantités fixées et accumulées par les plantes, ainsi que des effets sur l'organisme des doses inférieures à la dose létale, nous
vous invitons a la plus grande prudence. Abstenez-vous de cueillir dans les vergers (toujours abondamment
traités), ou dans les vignes si vous ne connaissez pas les traitements qu'ils ont subis ; les traces d'herbicides et
d'insecticides passent très souvent inaperçues.

LES PLANTES TOXIQUES

· Pour éviter les confusions les plus dangereuses, il faut éliminer certaines Apiacées (Ombellifères). En effet, dans ce groupe, à côté du Fenouil (utilisé comme fourniture) et de l'Ache, existent des
plantes aussi dangereuses que les Cigües et les Oenanthes. Parmi les familles auxquelles appartiennent les salades , trois d'entre elles méritent notre attention : 

- Les Brassicacées, où il n'existe qu'une plante toxique, la Giroflée Cheiranthus cheiri L., laquelle heureusement, n'a pas l'aspect d'une salade.

- Les Astéracées, chez lesquelles on rencontre un genre (le Senéçon) soupçonné de propriétés cancérigènes, et une espère : Lactuca virosa laitue vireuse, contenant des substances narcotiques.

 -  Les Polygonacées, avec les Rumex (pl. 35 et 36) dont l'abus peut être néfaste aux personnes souffrant de problèmes rénaux.

Les salades étant peu nombreuses début février, nous n'avions pas l'intention de faire de la cueillette, juste de la reconnaissance.. 

Laiteron rude - Sonchus asper

Crépide à feuilles de capselle - Crepis bursifolia

Chondrille - Chondrilla juncea

Crépide de Nîmes  - Crepis Sancta

Nombril de vénus - Umcilicus sylvestris

Chardon Marie - Silybum marianum

Laitue Saint Joseph - Lactuca serriola

Cardamine hérissée - Cardamine hirsuta

 Tabouret perfolié - Noccaea perfoliata

Arrivés à Salagon, nous pique-niquons près des jardins

Evernie du prunellier - Evernia prunastri

L'évernie du prunellier ("mousse de chêne" utilisée en teinture)

Ce lichen est fixé  sur la branche par un genre de crampon, 

Il est corticole (fixé sur la branche),

Il est fructiculeux (lichen en lanières très ramifiées)

Jasmin des garrigues - Jasminum fruticans

Les fruits du jasmin des garrigues sont des baies alors qu'il s'agit de la famille des oléacées. 

Prêle

Une ombellifère

Escargots turcs - Helix lucorum

Le ver-luisant - Lampyris noctiluca

Cliquez sur le lien suivant pour lire le passage sur les vers luisants, extrait des souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre

https://www.e-fabre.com/e-texts/souvenirs_entomologiques/ver_luisant.htm

Gagée des champs - Gagea villosa

Crocus

Véronique de Perse - Veronica persica 

Visite de l'exposition au musée de Salagon consacrée à l'arbre emblématique de la Méditerranée : "L'olivier, notre arbre"


Dans l'église romane, la création artistique dialoguera avec le monument et le végétal environnant grâce à 'Botanica via" de la plasticienne Ursula Caruel puis "Traverser les paysages" du peintre Philippe Cognée.
La mosaïque d'herbiers, disposée dans l'alcôve, rassemble près de 600 espèces de plantes. 

Nous avons aussi visité l'exposition "l'olivier notre arbre"

https://www.musee-de-salagon.com/toute-lactualite/exposition-lolivier-notre-arbre

Merci à Annie, Guy et Jeannine pour les photos